Né en 1947
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Né à Paris le 24 Janvier 1947, il débute en 1965/66 à Aix en Provence par des mises en scène théâtrales ("Les fusils de la mère Carrar" et "Ste Jeanne des abattoirs" de Bertold Brecht). Il tourne son premier court-métrage en 1965 et son premier long-métrage en 1968, Oser lutter, oser vaincre, au coeur de l'usine occupée de Renault-Flins dans le cadre des productions des Etats Généraux du Cinéma français. En 1969, il abandonne le cinéma pour sembaucher comme ouvrier O.S. à lusine métallurgique Alsthom de St-Ouen.
En 1978, retour au cinéma. Il est co-animateur de la distribution du programme de 10 films intitulé " Mai 68 par lui-même ". En 1980, il réalise son second long-métrage Le dos au mur (témoignage de lintérieur sur son expérience ouvrière), puis de nombreux films dentreprises et émissions syndicales, dont le premier magazine T.V. inter comités dentreprise CANAL C.E. En 1989, sa première fiction Je t'ai dans la peau (1989) raconte le destin étonnant dune femme, religieuse puis dirigeante syndicale, se suicidant au lendemain de la « victoire » de la gauche de 1981.
Depuis 1995, il collabore avec le mouvement hip hop et réalise 3 films, devenus emblématiques de cette culture : Génération Hip Hop, Faire kifer les anges et On n'est pas des marques de vélo (2003).
Filmographie :
1969 | Oser lutter, oser vaincre |
Mai 68 à l'usine Renault de Flins, la base déborde le syndicat et occupe l'usine sans attendre les mots d'ordre. | |
1980 | Le dos au mur |
La grève à l'usine Alsthom de Saint-Ouen, en octobre et novembre 1979, filmée par un ancien de l'usine. 1h47. |
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1989 | Je t'ai dans la peau |
Avec : Anna Acerbis (Biquette), Philippe Clévenot (Lucien), Solveig Dommartin (Jeanne), Catherine Hosmalin , Yvette Petit (Jacqueline), Aurore Prieto (Renée), Henri Serre (Henri), Roger Souza (Gégé), Hélène Surgère et Edith Winkler (Yvonne Martinot). 1h58. Inspiré d'un personnage réel, le film retrace la vie de Jeanne, religieuse, maitresse d'un prêtre-ouvrier, leader syndicaliste et féministe. "A travers un itinéraire individuel, une saga des Francais qui embrasse en raccourci l'aventure d'une génération et de ses rêves les plus fous, des années cinquante au 10 mai 1981." |
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1993 | Génération Hip Hop |
1996 | Faire kifer les anges |
Etude du mouvement artistique rebelle, le Mouv Hip Hop qui, a travers "grafs", rap et break-dance permet a toute une jeunesse de dire: j'existe.1h28. | |
2003 | On n'est pas des marques de vélo |
Documentaire. 1h29.
Un portrait de Bouda, jeune danseur de hip hop de trente ans, entré
en France à l'âge de trois mois avec sa famille et aujourd'hui
clandestin à vie, victime de la loi dite de "double peine".
Au sortir d'une peine de prison, celle-ci expulse les enfants de l'immigration
dans des pays d'origine qui leur sont devenus étrangers. |
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2006 | Allez, Yallah ! |
Documentaire. 1h56.
Un poème épique - une chanson de geste - à la gloire d'une caravane de femmes, se donnant la main des deux côtés de la méditerranée, pour combattre ce fléau de l'intégrisme religieux remettant en cause leurs droits universels à l'égalité. |
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2010 | 93, la belle rebelle |
Avec : Daniel Baudon Sixties Memory, Marc Perrone, Loran Bérurier Noir
et Les Ramoneurs de Menhirs, Dee Nasty, Lionel D. 1h05.
Du rock au slam en passant par le punk et le hip-hop, histoire d'une résistance musicale en Seine-Saint-Denis, une culture née du béton et de la révolte. Département emblématique des banlieues françaises, la Seine-Saint-Denis incarne depuis le début des années 60 le cliché d'une jeunesse en colère. |
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2019 | L’ âcre parfum des immortelles |
Avec : Nach (La danseuse). 1h09.
Au récit enflammé d’une passion amoureuse se mêle la folle espérance soulevée par Mai 68. Jean-Pierre Thorn remonte le fil de sa vie pour retrouver les figures rebelles qui ont peuplé ses films : des ouvriers en lutte des années 70 jusqu’à leurs enfants du mouvement hip-hop... et aujourd’hui les gilets jaunes d’un rond-point à Montabon. Ensemble, ils composent une fresque lumineuse qui prolonge et répond aux lettres de son amante trop vite fauchée par la mort. Ils montrent combien la rage de Mai est plus que jamais vivante : telle la braise qui couve sous la cendre. |