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 Champlain 
    anime une émission à succès, La nuit écoute sur KGAB, une radio locale 
    de Dallas. Cynique, cru, méchant, il provoque les noctambules qui l’appellent 
    et lui livrent des récits souvent sinistres. Alors que l’émission doit désormais 
    être diffusée à l’échelle nationale, Barry voit son ex-femme revenir à Dallas 
    et les menaces antisémites à son égard se multiplier. Pris dans une surenchère 
    de violence verbale, il s’isole dans la mégalomanie et l’angoisse…
Champlain 
    anime une émission à succès, La nuit écoute sur KGAB, une radio locale 
    de Dallas. Cynique, cru, méchant, il provoque les noctambules qui l’appellent 
    et lui livrent des récits souvent sinistres. Alors que l’émission doit désormais 
    être diffusée à l’échelle nationale, Barry voit son ex-femme revenir à Dallas 
    et les menaces antisémites à son égard se multiplier. Pris dans une surenchère 
    de violence verbale, il s’isole dans la mégalomanie et l’angoisse…


 Oliver Stone 
    doit attendre un an pour que Tom Cruise soit libre pour jouer dans Né 
    un quatre juillet. Il est aussi à la recherche d'une reconnaissance 
    artistique après Wall street, succès populaire mais peu apprécié 
    de la critique. Eric Bogosian, est l'auteur et l'interprète d'un monologue 
    en un acte de moins d'une heure avec John McGinley, qui avait joué 
    dans Platoon, et Michael Wincott. Stone propose à Bogosian d'intégrer 
    au scenario "Talked to death", la biographie d'Alan Berg (1934-1984), 
    animateur radio assassiné par un groupe d'extrême droite. Certes, 
    l'animateur est un gauchiste à Denver, ville à tendance fasciste. 
    Mais il illustre, lui aussi, le phénomène nouveau des radios 
    libres où les auditeurs expriment leur haine et leur colère.
Oliver Stone 
    doit attendre un an pour que Tom Cruise soit libre pour jouer dans Né 
    un quatre juillet. Il est aussi à la recherche d'une reconnaissance 
    artistique après Wall street, succès populaire mais peu apprécié 
    de la critique. Eric Bogosian, est l'auteur et l'interprète d'un monologue 
    en un acte de moins d'une heure avec John McGinley, qui avait joué 
    dans Platoon, et Michael Wincott. Stone propose à Bogosian d'intégrer 
    au scenario "Talked to death", la biographie d'Alan Berg (1934-1984), 
    animateur radio assassiné par un groupe d'extrême droite. Certes, 
    l'animateur est un gauchiste à Denver, ville à tendance fasciste. 
    Mais il illustre, lui aussi, le phénomène nouveau des radios 
    libres où les auditeurs expriment leur haine et leur colère. 
  
Le protagoniste parle seul pendant une heure et demie. Des flashes-back sont ajoutés pour préciser d'où il vient. C'est un vendeur de vêtements comme Alan Berg. Sont intercalés la séquence de la salle de sport avec le match de basket, la séquence dans un parc un jour avec sa femme et plusieurs scènes dans son appartement avec sa productrice. Le film est réalisé en cinq à six semaine à Dallas car le Texas autorise la non affiliation à un syndicat
Station reconstruite en studio, belle et parfaite. Dolly très mobile avec de très gros plans de micros, de lèvres, de cadrans. Tamiser la lumière pour faire disparaitre un reflet dans la vitre. Eric Bogosian est sanglé avec la Dolly et le plateau tourne pour une valse dans le studio. Premier emploi de la steadycam. Une quinzaine de voix hors caméra qui doivent être reconnaissables
Performance écrite par un comédien, qui comme l'animateur, a un égo démesurément développé et vulnérable. Barry Champlain tente de retrouver les sentiments qu'il avait pour sa femme mais, de fragile et vulnérable, pas à l'aise avec les autres, il devient monstrueux. Il veut s'attaquer au monde entier sans distance. Le pouvoir médiatique s'en sert pour enflammer la colère à l'antenne de gens haineux, tarés, raté. Le concept de vedettariat change. Barry Champlain devient excessivement célèbre pour des gens haineux. Il est à l'origine d'un tourbillon de colère, attisé par ses patrons, qui l'emporte. Il ne s'agit pas de conspiration mais du sacrifice presque consenti des nouvelles vedettes des médias dont le pouvoir est de plus en plus corrupteur.
Le film sort dans la période des fêtes de fin d'années 1988. C'est un échec commercial. Il remporte ensuite l'Ours d'argent à Berlin en 1989 et le prix d'interprétation.