À dix-huit ans, René Descartes quitte le collège jésuite où il a pu développer son intérêt pour les mathématiques, la physique et l’astronomie. Arrivé à Paris, il fait la connaissance d’un illustre scientifique, le père Mersenne…
Ce film clôt la trilogie française et les productions de Rossellini pour la télévision. C'est une coproduction ORTF-RAI. Le tournage se fait en français alors que tous les acteurs sont italiens. Le film n'est pas accepté par la télévision française. Il n'existe plus aujourd'hui que la version doublée en italien. On peut lire des mots de français sur les lèvres des acteurs.
La rencontre Descartes et Pascal avait fait l'objet d'une séquence dans le Blaise Pascal (Rossellini, 1972). Descartes y avait les traits déjà vieillis qu'on lui connaît sur le célèbre tableau de Frans Hals.
Rossellini le filme ici beaucoup plus jeune. Descartes s'oppose à la scolastique et mène la science vers la raison. Rossellini a, comme d'habitude, besoin d'une entrée personnelle pour s'approprier le personnage. Comme Rossellini, Descartes est un personnage paresseux qui passe une bonne partie de sa vie de lit en lit. Ici, Rossellini se sert d'une remarque philosophique "Je veux assurer ma démarche" pour la transposer au sens propre. Pascal a peur de tomber. La servante aussi introduit une dose d'humour.