À Marseille, Baptistin est le fils dévoyé de Thérésine, poissonnière du Vieux Port, qui se console avec sa petite fille, Naïs. Le 3 août 1914, le Petit Marseillais annonce la déclaration de guerre, mais Baptistin reste indifférent à l'élan patriotique. Une nuit où le nervi projette avec ses amis de détrousser les promeneurs, il croise la route de Jeanne Duroc, chanteuse de l'Opéra Comique venue passer ses vacances dans sa villa méditerranéenne et dont le désarroi l'émeut tant qu'il finit par la défendre. Pour l'en remercier, la diva lui offre l’une de ses bagues. Lorsque Thérésine, fouillant les poches de son fils durant son sommeil trouve le bijou, elle croit tenir le fruit d'un de ses larcins et se rend à l'adresse jointe pour restituer l'objet. Emue par les confidences de la mère, la chanteuse promet de remettre Baptistin dans le droit chemin et finit par s'attacher au sort de toute la famille. Elle trouve un professeur de danse pour la petite Naïs et exhorte Baptistin à se laisser entraîner par le "grand souffle". C'est lors d'une représentation devant un public de soldats convalescents durant lequel l'artiste interprète une éloquente Marseillaise, que l'âme du jeune homme s'élève enfin, le poussant à s'engager. Quelques mois plus tard, Jeanne reçoit une lettre lui annonçant que Baptistin est mort au champ d'honneur en prononçant son nom.
Avec : René Navarre (Baptistin), Musidora (Jeanne Duroc). 0h36.