Né en 1945
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15 films | ||
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Jean-Marie Poiré, fils d'Alain Poiré, producteur comblé des Mariés de l'an II et de La Folie des grandeurs, est titulaire d'une licence de Lettres. Il débute sa carrière cinématographique comme assistant-opérateur des fameuses actualités Gaumont, qui disparaîtront en 1980. Assistant-opérateur de Michel Mitrani, de Claude Autant-Lara, d'Edouard Molinaro et de Gérard Oury, il est également attiré par l'écriture et il adapte le roman "Bonne vie et meurtres" avec Michel Audiard, Fred Kassak pour Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause ! (1970).
Sa véritable chance est d'embaucher dès son premier film (Les Petits câlins, 1977) la jeune comédienne Josiane Balasko, qui lui fait vite rencontrer toute la troupe du café-théâtre "Le Splendid", dont Christian Clavier, neveu du producteur Yves Rousset-Rouard.
En 1981, il co-écrit avec Josiane Balasko Les Hommes préfèrent les grosses. L'année suivante, il adapte à l'écran la pièce collective du "Splendid", Le Père Noël est une ordure, qui deviendra un véritable film-culte. En 1983, c'est au tour de Papy fait de la résistance, pièce écrite par Christian Clavier et Martin Lamotte. Suivent six films co-écrits avec Clavier, dont les trois plus gros succès commerciaux dépassent toutes les attentes : Les Visiteurs (treize millions six cent mille entrées en France en 1993 et trois nominations aux César), Les Anges gardiens (1995), et Les Couloirs du temps, les visiteurs 2 (1997).
Scénariste ou co-scénariste de tous ses films, il décide alors de partir tourner aux USA un remake des Visiteurs, Les Visiteurs en Amérique (2000) sous le pseudonyme de Jean-Marie Gaubert, avec toujours Christian Clavier et Jean Reno dans les rôles principaux. Le film est un échec retentissant. Retour dans l'Hexagone en 2002 avec le duo de comiques Régis Laspalès et Philippe Chevalier pour Ma femme... s'appelle Maurice. Plus de dix ans plus tard, le metteur en scène rempile pour Les Visiteurs - La Révolution, suite directe aux Couloirs du temps toujours portée par Clavier et Reno.
Filmographie :
1978 | Les petits câlins |
Passionnée de moto et divorcée, Sophie vit avec deux amies célibataires, Sylvie et Corinne, dans une ville nouvelle de la région parisienne. Son ex-mari lui pose problème en lui refusant la garde de leur fille. Paméla, pendant les vacances. De plus, en manque d'affection, elle cherche perpétuellement l'âme sœur au moins pour une nuit. Un soir, elle repère un jeune motard, au centre commercial, l'invite aussitôt chez elle. Sophie a l'habitude de prendre les devants avec les hommes qui lui plaisent, ce qui en déconcerte plus d'un, dont ce dernier. Sophie essaie d'oublier ses échecs et trouve du travail dans un institut de sondages. Son premier client comme enquêtrice est un architecte, Antoine, qu'elle séduit immédiatement. Elle en tombe d'autant plus amoureuse qu'il s'avère impuissant la première fois qu'ils couchent ensemble. Leur liaison prend forme mais avec des réticences de part et d'autre : Sophie prétend n'appartenir à personne et ne parvient pas à mettre Antoine en confiance. En rentrant d'une visite à ses parents, qui, eux, vivent une crise de maturité, Sophie rencontre un sportif, professeur de yoga, avec qui elle vit quelques jours d'amour physique intensif Antoine les surprend. Sophie se précipite alors à Lyon, chez la mère d'Antoine, où celui-ci s'est réfugié. Mais il reste froid et Sophie lui reproche de ne jamais la désirer. De retour à Paris. Sophie voit quand même un de ses projets se concrétiser : son voyage au Maroc avec ses amies, ses parents, réconciliés. et Paméla. Juste avant son départ. Antoine lui rend visite pour lui demander de la revoir à son retour. | |
1980 | Retour en force |
Libéré après huit ans de prison, Adrien Blaussac retrouve sa femme Thérésa, qui est restée sept ans sans venir le voir et qui, depuis, a refait sa vie avec Roger, honnête chauffeur d’autobus à la RATP. Adrien est reconnaissant à celui-ci de s’être occupé de ses trois enfants pendant son absence «au Canada», mais tout de même ! La cohabitation s’avère fort irritante, surtout lorsqu’Adrien finit par comprendre que sa fille Odile est une curieuse «esthéticienne» et que son fils Gilles non seulement n’a pas fait médecine mais a en outre limité son goût pour la mécanique à de minables vols de mobylettes. Mais ces surprises-là ne sont rien en regard de celle que constitue la trahison de son ancien complice, Marval, qui s’est bien gardé autrefois de reverser à Thérésa, comme convenu, les deux millions de sa part de butin. Adrien fonce alors prélever un acompte dans le bureau de Marval : cent vingt mille francs et une toile de Miro. Gilles voue une véritable vénération aux «exploits» passés de son père et cherche à s’en montrer le digne héritier en lui proposant d’aller avec lui récupérer le solde de son dû dans le coffre de la villa de Marval, celui-ci s’absentant tous les week-ends. Adrien échafaude aussitôt le plan d’effraction, mais s’oppose fermement à ce que Gilles y participe. Père et fils cheminent ensemble dans une galerie marchande lorsque survient l’inspecteur Bonardi qui, n’ayant aucun doute sur les intentions d’Adrien, ne cesse de le filer, non sans mal, depuis sa libération. Par sa présence d’esprit, Gilles neutralise le policier trop zélé et sort son père d’un mauvais pas, l’obligeant ainsi à l’accepter comme partenaire du hold-up chez Marval. L’opération est compliquée par la présence de gros chiens menaçants qu’il faut endormir et d’une alarme au sol qui oblige les deux cambrioleurs à quelques exercices de varappe. Mais le butin en vaut la peine : dix millions de francs ! Hélas le coffre ne contient rien d’autre que les plans d’un projet de «casse» d’une banque à Rouen. Et les chiens se réveillent. Adrien, par téléphone, appelle au secours. C’est Roger, pas rancunier, qui se dévoue et qui, avec ses copains de l’Amicale de la RATP, vient mettre son bus au service des deux malheureux avant de l’embourber et… de perdre son emploi ! Adrien et Gilles, recyclés en honnêtes ouvriers de travaux publics, s’engouffrent dans une bouche d’égout, tout près de la Banque Commerciale de Normandie… | |
1981 | Les hommes préfèrent les grosses |
Son fiancé l'ayant quittée, Lydie se retrouve locataire d'un appartement trop onéreux pour elle seule. Elle décide de passer une annonce pour le partager avec une fille mais elle la voudrait la plus laide possible afin d'être plus tranquille avec ses éventuels soupirants. Elle se réjouit à la vue du monstre qui va partager l'appartement mais se trouve déçue lorsqu'elle se fait remplacer au dernier moment par une adorable créature, Eva. Sa rencontre avec Eva va bouleverser sa vie. Chaque soir de nombreux jeunes viennent faire la fête à l'appartement et c'est Lydie qui remet les pièces en ordre à chaque fois. Fatiguée, elle se confie à son amie Arlette qui lui conseille de mettre Eva dehors ou alors de bien lui faire comprendre la situation telle qu'elle est. Mais Lydie, après avoir tenté plusieurs fois d'avoir une explication avec la jeune fille, finit par abandonner. Elle fait la connaissance de Jean-Yves, amoureux fou d'Eva, qui poursuit sans cesse la jeune femme. Eva a le don d'attirer les hommes à elle, mais les laisse tomber. C'est ainsi que Lydie verra Jean-Yves, Gérard son frère, Adrien, un jeune propriétaire terrien, et un photographe. D'un homme à un autre, Eva ne sait en garder aucun. Finalement, elle apprendra à Lydie à se décontracter, à perdre ses complexes physiques. Tant et si bien que Lydie finit par partir en croisière en compagnie de Jean-Yves. | |
1982 | Le père Noël est une ordure |
Avec : Anémone (Thérèse), Josiane Balasko (Madame Musquin), Marie-Anne Chazel (Josette), Christian Clavier (Katia), Gérard Jugnot (Félix), Thierry Lhermitte (Pierre Mortez). 1h28. La permanence téléphonique parisienne SOS détresse-amitié est perturbée le soir de Noël par l'arrivée de personnages marginaux farfelus qui provoquent des catastrophes en chaîne. |
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1983 | Papy fait de la résistance |
En 1940, les Bourdelle, grande famille de musiciens, refusent de jouer à l'Opéra de Paris devant un parterre de généraux allemands, et se jurent de ne reprendre l'exercice de leur art qu'à la libération du sol français. André Bourdelle se joint à la Résistance, mais est très vite tué dans un attentat. En 1943, le luxueux hôtel particulier des Bourdelle est réquisitionné par les Nazis pour y loger le général Spontz, commandant en chef de Paris. Les Bourdelle se retrouvent relégués à la cave ! Se joint à eux le jeune Michel Taupin, qui avait un peu aidé M. Bourdelle et brûle de devenir résistant à part entière. Il va en avoir l'occasion, car Mme Bourdelle et sa fille Bernadette cachent un jeune aviateur anglais. Mais lors d'une sortie, Taupin se fait prendre dans une rafle, ce qui, toutefois, va lui permettre d'entrer en contact avec un certain Vincent, un résistant en rapport avec Londres et le général de Gaulle. Parallèlement, le fils Bourdelle, Guy-Hubert, mène une action héroïque sous le pseudonyme de "Super Résistant", tout en feignant d'etre un simple garçon coiffeur homosexuel ! Dans l'autre camp, celui des "collabos", Adolfo Ramirez, ancien concierge de l'Opéra, ne cesse de menacer les Bourdelle... heureusement protégés par les bonnes manières du général Spontz ! Le tout va culminer dans la visite à Paris du maréchal von Apfelstrudel, bras droit de Hitler. Les Bourdelle sont invités à le divertir de leur musique lors d'un dîner. Mais Taupin veille et fera sauter le château où se déroule cette soirée... Quarante ans plus tard, en 1983, ces événements font l'objet d'un débat très animé aux "Dossiers de l'Écran"... | |
1986 | Twist again à Moscou |
En plein cœur de l'Union Soviétique, en 1984. Là comme ailleurs, la jeunesse adore le rock, et en particulier la nouvelle idole Tatiana. La carrière de cette dernière est gérée par son petit ami Iouri, qui est ce qu'on appellerait dans nos contrées un " débrouillard ", voire un " magouilleur". Cependant, le dernier concert de Tatiana est interrompu par un incident: le K.G.B. traque le père de Tatiana Fedor, professeur d'université qui a osé prendre la défense d'un étudiant juif souhaitant partir en Israël. Pour Iouri, Tatiana et ses parents, il n'y a plus qu'une solution : la fuite ! Ils filent tous quatre vers Moscou, car Iouri a la brillante idée d'aller demander de l'aide à son beau-frère - Igor Tataiev, l'honorable directeur du grand hôtel Tolstdi, dans la capitale soviétique. Igor est ce qu'on appellerait chez nous un " bon bourgeois ", qui jouit de sa vie privilégiée en compagnie de son épouse Natacha, sœur aînée de Iouri, et de sa fille, Katerina. Cependant, l'arrivée inopinée de Iouri et de ses " dissidents " bouleverse complètement l'existence d'Igor, d'autant plus qu'au même moment, on envoie à son hôtel un fonctionnaire zélé, Boris Pikov, qui doit vérifier si la gestion de l'établissement n'est pas un peu " réactionnaire " sur les bords ! La suite va être une gigantesque course poursuite dans tout le pays, Igor acceptant - avec le K.G.B. aux trousses! -d'accompagner les parents de Tatiana jusqu'à un avion qui devrait leur permettre de quitter le pays clandestinement. Après mille péripéties, les parents de Tatiana réussiront à s'enfuir, sains et saufs | |
1989 | Mes meilleurs copains |
Cinq amis, à l'approche de la quarantaine, retrouvent, le temps d'un week-end passé à la campagne, dans la maison de l'un d'eux -Richard - celle qui vingt ans plutôt éclaira leur jeunesse et qui, depuis, est devenue la célèbre rock-star québécoise Bernadette Legranbois, à Paris pour un récitai à l'Olympia. En cette époque où tous arboraient idées et comportement gauchistes, Bernadette faisait du théâtre révolutionnaire dans les usines avec son metteur en scène et amant, Antoine. Richard et Jean-Michel s'étaient joints à eux, ce dernier devenant à son tour l'amant de Bernadette, tandis qu'Eric Guidolini, dit " Guido ", les initiait aux drogues douces, aux moeurs libérées, et devenait le chanteur de leur groupe rock. Ils étaient tous si mauvais - à l'exception de Dany, guitariste " cool " - que Bernadette dut accepter de se séparer d'eux lorsque celui qui allait devenir son manager, Lou Bill Baker, lui proposa une carrière prometteuse. Aujourd'hui qu'ils sont tous socialement bien rangés - sauf Dany, curieusement, qui vit aux crochets de Richard en échange de quelques services - c'est déjà l'heure des bilans et des quatre vérités : les rapports d'Antoine avec les femmes, dominateurs et finalement malheureux, qui le poussent jusqu'à l'envie de meurtre par excès de jalousie; la (volontaire) solitude sexuelle de Guido depuis six ans; l'hypocrisie du prétendu fidèle Richard dont les autres découvrent maintenant seulement qu'il fut lui aussi l'amant de Bernadette. Il tente d'ailleurs - sans succès - de renouer avec elle. JeanMichel par contre, y parvient, mais laborieusement... Pour le petit groupe, rejoint par Monique et Sabine, deux amies de Richard, le week-end s'achève par une folle nuit à l'issue de laquelle Bernadette doit repartit. | |
1991 | L'opération Corned Beef |
Le capitaine Philippe Boulier, de la D.G.S.E. (services secrets français agissant sur le territoire étranger), qui revient tout juste d'une mission à Bogota, se voit confier par son chef, le général Masse, une autre opération. Il s'agit, maintenant, d'arrêter un trafiquant de drogue colombien et ses complices, dont certains appartiennent au personnel du consulat autrichien et de l'Elysée. Pour pouvoir infiltrer le consulat, tout en déjouant la surveillance de la D.S.T. (services secrets français agissant sur le territoire français), service concurrent de la D.G.S.E., le général Masse fait poser un micro miniature dans la bague de Marie-Laurence Granianski, interprète au consulat. Or, Marie-Laurence est mariée à Jean-Jacques, un homme jaloux et trop amoureux de sa femme pour accepter de la laisser travailler alors qu'ils s'apprètent à fêter leur noce de cristal. Le capitaine Boulier ordonne alors d'envoyer une agent pour qu'elle séduise Jean-Jacques Granianski. Un autre agent les prendra en photos dans une situation compromettante, et enverra les clichés à Mme Granianski, afin qu'elle rompe avec son mari, annule ses vacances et reste travailler au consulat. Tout marche comme prévu, si ce n'est le fait que Jean-Jacques Granianski est tenace et décide de tout faire pour récupérer sa femme. Mais un deuxième problème intervient aussi : l'agent envoyée pour séduire Jean-Jacques Granianski n'est autre qu'Isabelle Fourreau, la propre femme du capitaine Boulier ! Ce dernier, apprenant la nouvelle, rentre dans une rage incontrôlable... | |
1993 | Les visiteurs |
Avec : Christian Clavier (Jacquouille la Fripouille / Jacquard), Jean Reno (Godefroy de Papincourt, Comte de Montmirail), Valérie Lemercier (Frénégonde de Pouille / Béatrice de Montmirail). 1h47. Sous le règne de Louis VI le Gros, en 1122, le chevalier Godefroy de Papincourt, comte de Montmirail, boit un breuvage maléfique sous l'effet duquel il prend le père de sa promise Frénégonde de Pouille pour un ours et le tue C'en est dès lors fini de ses rêves de descendance, et il donnerait tout pour revenir en arrière dans le temps. C'est ce que lui offre l'enchanteur Eusaebius. Mais dans le nouveau breuvage ont été oubliés les œufs de caille, et c'est dans un drôle de monde que sont projetés Godefroy et son écuyer Jacquouille la Fripouille... |
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1995 | Les anges gardiens |
Avant de périr victime des Triades, la mafia chinoise, Yvon Radmilo, dit «La Pince», a appelé au secours son vieil ami Antoine Carco : il doit venir chercher son jeune fils Bao, le ramener à Paris et retrouver sa maman chinoise, Lily Wang, qui a disparu sans que le gamin, âgé de cinq ans, la connaisse. De mauvaise grâce, et alléché seulement par l’importante somme d’argent qu’il pourra récupérer dans une banque, Carco file à Hong Kong. Les gangsters ne lui laissant aucun répit, dès son arrivée, il doit confier Bao au père Tarain, qui rentre en France avec un groupe de jeunes. Poursuivi, il prend in extremis le même avion que celui-ci, qui, une fois à Paris, comprend à qui il a affaire. Sans lui permettre de refuser, Carco lui laisse Bao et de l’argent pour s’occuper de lui, puis retourne à ses activités agitées, notamment la direction de son cabaret, le “Carco’s”. Lui apparaît alors son ange gardien, son double angélique, sa conscience. À coup sûr, c’est un envoûtement du père Tarain, à qui il va demander raison, en sa paroisse d’Écouen. Mais l’abbé lui aussi est visité par son double, qui est en revanche un ange de la tentation, hirsute et provocateur. Comme si ces deux-là ne suffisaient pas, voilà que s’en mêlent les sbires chinois de Mr. Mo, le parrain de Hong Kong soucieux de récupérer «son» argent. Cabaret saccagé, propriété de Carco ravagée, enlèvement de Bao et du frère Tarain, Jean-Luc; Carco et l’abbé partent à la recherche de Lily Wang : Bruxelles, puis Jemmapes, où elle est suit une cure de désintoxication dans la clinique du professeur Van Den Berg. Elle y a fui Mr. Mo, dont elle était la maîtresse. Celui-ci et sa suite sont neutralisés avec une facilité à laquelle les anges gardiens ne sont pas étrangers. Jean-Luc et Bao sont libérés et Tarain n’a plus qu’à procéder au double mariage de Carco avec Regina Podium, sa danseuse vedette, et de Lily Wang avec son ami Bu Lin. | |
1996 | Panique au Plazza |
Téléfilm | |
1998 | Les couloirs du temps: Les visiteurs II |
Resté au XXe siècle, Jacquouille y sème toutes les paniques, incendiant notamment le luxueux salon de Béatrice qui, dès lors, n'a de cesse de le renvoyer en son Moyen Âge. Elle y parvient en mêlant la potion de maître Eusèbe au cacao du matin, mais son dentiste d'époux, Jean-Pierre, en avale aussi et se trouve à son tour propulsé à travers les couloirs du temps, restés béants. Messire Godefroy s'apprête à convoler avec Dame Frénégonde. Mais la noce ne peut être célébrée sans les rubis et la dentelette de Sainte Rolande dérobés au duc de Pouille par Jacquouille, qui est donc sommé de les restituer. Le problème est qu'il les a laissés au XXe siècle, dans les mains de son amie Ginette, qui s'enquiert de les monnayer auprès d'un commissaire-priseur, maître Valoche. Les voilà donc, lui et son maître, repartis dans le présent, en compagnie du pauvre Jacquart, qui ne demande qu'à retrouver son époque après avoir dû subir la question de l'Inquisiteur, Frère Ponce. Cora et sa fille Philippine saluent en Godefroy le retour de leur époux et père, Hubert de Montmirail, pilote de rallye disparu depuis quelques années que Béatrice, pour éviter tout quiproquo, fait passer pour amnésique. C'est à lui que revient la propriété légitime des rubis, ce en quoi Cora s'est autorisée à les récupérer, une fois prévenue par maître Valoche. Godefroy préside les épousailles de sa fillotte Philippine avec le fils Lumeau-Péricard, avant d'aller - enfin ! - s'adonner aux siennes propres. Pour donner goût à la potion que Jacquouille ne veut pas avaler, Béatrice y rajoute du Grand Marnier. Catastrophe ! Nos deux héros se retrouvent... en pleine Révolution française, en butte à la vindicte d'un autre fillot : Jacquouillet ! | |
2001 | Les visiteurs en Amérique |
Le comte Thibault s'apprête à épouser la douce Rosaline , fille du roi de Grande-Bretagne. Tout est en place pour la grande fête. Cependant, la jalousie rôde dans les couloirs du château. Earl de Warrick a l'intention de s'opposer au mariage, mais pas de vive voix. Il est allé faire un tour chez une sorcière qui lui a concocté une potion à offrir au comte Thibault. Celui-ci, ne soupçonnant pas la traîtrise, l'ingurgite. Il est aussitôt victime d'hallucinations et tue accidentellement sa bien-aimée. Un geste irréversible qui lui vaut immédiatement la peine de mort. Pressé par le temps, le comte Thibault, accompagné de son fidèle serviteur André , court voir le magicien. Celui-ci leur prépare une potion magique qui leur permettra de remonter le temps et ainsi de pouvoir empêcher la mort de Rosaline. Mais il oublie d'inclure dans l'élixir un élément crucial, des œufs de caille, et les deux hommes se retrouvent plongés dans les couloirs du temps. C'est finalement à Chicago et en l'an 2000 qu'ils aboutissent. Plus déboussolés que jamais, le comte Thibault et André tentent d'adapter leur mode de vie aux nouveaux éléments qu'ils rencontrent. Ils font au passage la connaissance de la conservatrice d'un musée, Julia Malfete , qui n'est autre que la descendante de Rosaline et constitue la clé de leur retour chez eux. | |
2002 | Ma femme... s'appelle Maurice |
Emmanuelle, belle blonde pulpeuse, débarque avec son amoureux à Venise pour un week-end romantique. Il est fou d’elle, riche et semble prêt à combler tous ses désirs. Mais elle surprend une conversation téléphonique et découvre que Georges est déjà marié. Pour se venger de l’affront, Emmanuelle décide de dire la vérité à la femme du mari infidèle. Pour empêcher cette catastrophe, et ne pas perdre sa riche épouse, Marion, Georges demande à Maurice, bénévole dans une association caritative, de prendre la place de sa femme. Maurice enfile une perruque, des bas et se glisse dans les robes de Marion. Hélas les choses ne sont pas aussi simples... | |
2016 | Les visiteurs: La révolution |
Bloqués dans les couloirs du temps, Godefroy de Montmirail et son fidèle serviteur Jacquouille sont projetés dans une époque de profonds bouleversements politiques et sociaux : la Révolution Française... Plus précisément, la Terreur, période de grands dangers pendant laquelle les descendants de Jacquouille La Fripouille, révolutionnaires convaincus, confisquent le château et tous les biens des descendants de Godefroy de Montmirail, aristocrates arrogants en fuite dont la vie ne tient qu'à un fil. | |