(1902-1989)
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environ 200 films courts | ||
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Texte de Brigitte Berg pour Les indépendants du Ier siècle :
Jean Painlevé est élevé par sa tante, Marie, veuve et sur de Paul Painlevé, mathématicien et ministre, après que sa mère, Marguerite Petit de Villeneuve est emportée par la fièvre puerpérale peu de temps après sa naissance. Il sèche parfois les cours pour aller au Jardin d'Acclimatation où il aide le gardien à s'occuper des animaux. "Au lycée mes camarades me détestaient. Ils détestaient les marginaux, comme Vigo, fils de l'anarchiste Almereyda, Pierre Merle, fils d'Eugène Merle, Directeur du Merle Blanc. Moi, j'étais le fils d'un Boche, de ce Painlevé qui s'était battu pour Sarrail, seul et unique général républicain, qui avait été relevé de ses fonctions par Nivelle pour le remplacer par Pétain". Parmi ses rares copains, on trouve le futur critique de cinéma, Georges Altman, l'écrivain et spécialiste en pierres précieuses Armand Moss (Moschowitz), que l'on voit en 1927 comme figurant dans Mathusalem. Finalement, il doit abandonner la préparation à l'Ecole Polytechnique, car il ne comprend rien aux mathématiques.
En 1921, Painlevé entame des études de médecine. Deux ans plus tard, il claque la porte au nez du professeur Delbet après un désaccord sur le traitement d'un patient hydrocéphale, traitement estimé cruel par Painlevé6 Il se tourne alors vers la biologie. Et commence à fréquenter la Station Biologique de Roscoff où il rencontre " Ginette " Hamon, fille d'Augustin et d'Henriette Hamon, traducteurs de George Bernard Shaw. Ginette sera sa compagne à vie. Ty an Diaoul, la maison des Hamon à Port Blanc devient rapidement une seconde maison pour Painlevé. Il y reçoit ses amis, parmi lesquels Boiffard, rencontré à la Sorbonne, Pierre Prévert qui passe son temps à dessiner des cadavres exquis, Eli Lotar qui plus tard assistera Painlevé à la caméra et Alexander Calder.
Vers cette époque Painlevé se lie d'amitié à Ivan Goll avec qui il collabore à la sortie du premier (et unique) numéro de la revue Surréalisme. Plus tard, leur amitié se soude par leur commune aversion au mouvement surréaliste orthodoxe, rallié autour d'André Breton. Pour Painlevé, le refus de Breton d'accorder quelque importance à la musique est une raison suffisante pour se distancer. En tout état de cause, Painlevé s'incommode vite dès qu'il s'agit de renoncer un tant soit peu à sa liberté. En 1926, Painlevé jouera un petit rôle et s'occupera de la réalisation des six séquences filmées et projetées sur un fond de nuages blancs lors de la représentation de la pièce de théâtre " Mathusalem " d'Ivan Goll dans une mise en scène de René Sti. (" Sti comme stimulant "). En 1926, Painlevé fait la une : " Le fils du Président du Conseil fait du cinéma pour aider le laboratoire d'anatomie comparée de la Sorbonne ". Il s'agit du film - inachevé - " L'Inconnue des six jours " de René Sti où Painlevé joue aux côtés de Michel Simon.
Ce n'est qu'après ces intermèdes que Painlevé se tourne vers la réalisation. En 1927, Jean Painlevé apparaît pour la première fois derrière la caméra pour tourner L'uf d'épinoche, film qui devait accompagner une communication à l'Académie des Sciences. Entre 1928 et 1930, il tourne une dizaine de films, dont plusieurs destinés au grand public : "La Pieuvre", L'Oursin ", " Le Bernard l'Ermite ", " Crabes et Crevettes ", " Caprelles et Pantopodes ", " Hyas et Sténorinques ".... Sur l'insistance de Robert Lyon, directeur de la Salle Pleyel, Painlevé rencontre Maurice Jaubert et commence à sonoriser ses films tout en conservant les intertitres. A Paris, le public est celui, restreint, des salles d'avant garde. Restreint, mais de qualité : quand le cinéma Les Miracles ouvre ses portes le 23 décembre 1930, la crédibilité scientifique de Painlevé se transforme en légitimité artistique. Le public est venu nombreux pour voir Hallelujah de King Vidor, Disque 957 de Germaine Dulac et Caprelles et Pantopodes de Painlevé. La presse est très généreuse. Fernand Léger dit que c'est le ballet le plus beau qu'il ait jamais vu. Marc Chagall loue le film de Painlevé comme une source d'inspiration en raison de sa " richesse plastique incomparable " et sa rigueur : " du vrai art sans chichi ".
Mais le seul film qui bénéficie d'une distribution digne de ce nom est L'hippocampe dont Bernard Natan de Pathé-Natan financera la sonorisation (Painlevé avait fait une version muette avec intertitres). Il sera montré dans le circuit des salles Pathé Consortium du même groupe, donc une diffusion inespéré. Painlevé n'est pas loin de se faire ce prénom dont il a tellement besoin.
Cinéaste de l'apparence, Painlevé, comme d'autres contemporains, ne s'attache qu'aux caprices des formes et aux jeux de la lumière, et ne s'aventure pas dans le terrain d'hypothétiques spéculations psychologiques sur ses effigies. Il y a chez Painlevé une heureuse réciprocité entre l'animal et l'humain, toute dépourvue de condescendance. Si le scientifique est là pour nommer, - et Painlevé " joue " volontiers au scientifique- , il ne se cantonne pas dans ce rôle, il se fait surtout le porte-parole des animaux qu'il enregistre et rend visible des phénomènes jamais vus à l'il nu grâce au microcinéma ,à l'accéléré, au ralenti...
Une de ses grandes déceptions est de ne pouvoir enregistrer les scènes immédiates, imprévisibles qui, rares et fugaces, le laissent pantois, comme ce papillon qui "assomme à coup d'aile une femelle et la piétine un peu pour lui donner un avant-goût du ménage ". Son travail, Painlevé le décrit avec son habituelle sens de la litote : " Le métier comporte ses joies pour ceux qui aiment la mer, pour ceux qui l'aiment jusqu'à l'exclusion de toute autre possibilité de joie naturelle. Patauger jour et nuit par n'importe quel temps même où l'on sait ne rien trouver, de l'eau au nombril ou au chevilles, fouiller partout, algues ou pieuvre, s'hypnotiser sur une mare sinistre où tout vous guette alors que rien n'y vit - extase de n'importe quel intoxiqué y compris le chien de chasse kilométrant en tous sens avec un plaisir infini le champ dont chaque repli cache, au plus, une vieille patate"
Dans ce bestiaire, on est en effet frappé par la consistance de la
curiosité presque jubilatoire avec laquelle Painlevé aborde
ses sujets, dans un registre qui va de l'instinct, à l'agressivité,
en passant par la tendresse... Il y a là une forme d'engagement de
l'humanité à travers l'animalité. Quel étonnant
assemblage de couleurs, de fonctions et de formes chez ces animaux, et quels
curieux comportements ! Si par certains côtés les humains peuvent
s'identifier avec eux - surtout quand ces côtés sont appuyés
par ses images, ses commentaires et la musique qu'il a choisie -, ce n'est
pas toujours le cas, loin de là. On est alors saisi par un sentiment
d'inquiétante étrangeté. Quelque chose nous dépasse
devant la multitude de comportements plus curieux les uns que les autres qu'il
nous donne à voir. C'est sans doute le jeux anthropomorphique que pratique
Painlevé qu'on lui a le plus reproché. Il s'en explique : "
Et combien de légendes à détruire ! Tout est matière
à l'anthropomorphie la plus saugrenue, tout a été fait
pour l'homme et à l'image de l'homme et ne s'explique qu'en fonction
de l'homme sinon " ça ne sert à rien"... Mais les
dispositifs utilisés par Painlevé ne ressemblent en rien ceux
utilisés par exemple dans les films d'un Walt Disney qui projète
sans détours, au premier degré, les émotions et comportements
humains sur les animaux qu'il met en scène. Chez Painlevé, l'anthropomorphisme
est mitigé par une forte dose d'ambiguïté et devient un
outil de confrontation, souvent une juxtaposition du grotesque et de la beauté.
Les films de Painlevé sont réalisés en dehors de l'économie
normale du cinéma. Painlevé est son propre producteur, il crée
en 1930 les Documents Cinématographiques, il écrit et enregistre
les commentaires, effectue le montage, choisit la musique (quand il ne la
compose pas lui-même comme pour Oursins : des bruits organisés
en hommage à Edgar Varèse)...Il écrit des poèmes
en prose présentant ses vedettes pour les plaquettes de programmation
de ses films. Il cohabite même avec les animaux placés dans des
aquariums dans les lieux qui lui servent d'habitation. Il n'a donc pas d'équipe
à proprement parler, mais il y a Ginette, sa fidèle assistante
et compagne, André Raymond -rencontré lors du tournage de "
L'Inconnue des six jours " - Eli Lotar pour quelques films tournés
en 1929, Pierre Merle, assistant de Vigo, Pierre Achille Dufour " le
meilleur truqueur de l'époque ", et pour Oursins (1954) c'est
Claude Beausoleil qui l'assiste. Quand Léo Sauvage visite le ménagerie
entretenue par Painlevé dans " L'Institut dans la Cave "
en 1935, il déclare qu'il y a " quelque chose de bohême,
quelque chose de frais, de jeune, de vivant, de grouillant et de non-conformiste
qui doit faire la pige de la façon la plus insolente à la science
momifiée de l'Académie".
Painlevé, grâce au cinéma, veut montrer la vie grouillante du monde sous-marin à un "public non averti.". Pour financer ses réalisations, Painlevé fait des tournées de conférences, en France et à l'étranger. "Des centaines. Trois par jour quelquefois, et pas toujours dans le même patelin. Les boîtes de films étaient moins dures que certains wagons de troisième classe appartenant à des pays où je me rendais en 36 heures de claque-fesse. Comme l'Odéon reprenait " L'Arlésienne " quand la caisse se vidait, je reprenais " L'Etoile du Nord " pour joindre le pays où les esprits sont aussi cultivés que les tulipes... "
Comment définir le " film scientifique " ? André Bazin disait que les limites de celui-ci étaient homothétiquement aussi indécises que celles du film "documentaire ", et que l'essentiel n'était pas qu'on les définisse, mais qu'on les réalise (Le film scientifique : Beauté du hasard par André Bazin, l'Ecran Français n° 121, 21 octobre 1947) . Painlevé lui-même revendique le terme peu valorisant et peu porteur de " cinéma scientifique "pour ses films, entendu comme un sous-genre de la classification générale de " documentaire ", dépourvu des notions de cinéma expérimental, cinéma pur ou d'avant garde. En août 1954, Henri Langlois invite Painlevé à s'associer à la manifestation de films d'avant garde qu'il prépare à Zurich, en préparant une programmation qui comprend " ...aussi bien votre propre uvre, celle de Marey et des réalisateurs individuels de films scientifiques ". Il continue " J'ai supprimé le mot " cinéma scientifique " du programme, en le remplaçant par un euphémisme [avant-garde], qui, tout en rendant hommage à un homme que nous vénérons, permet de traiter du cinéma scientifique sans le nommer ".
Dans " La Castration du Documentaire ", une diatribe contre la médiocrité, et l'indigence des documentaires programmés en "première partie" dans les sales commerciales,
Painlevé rappelle la définition du documentaire sur laquelle s'étaient mis d'accord les membres fondateurs de l'Union Mondiale du Documentaire en 1947 : "Tout film qui par des moyens rationnels ou émotionnels et à l'aide des prises de vue de phénomènes réels ou de leur reconstitution sincère et justifiée a pour but d'accroître consciemment les connaissances humaines ainsi que d'exposer les problèmes et leurs solutions au point de vue économique, social et culturel. " Dans ce même article, il note que tous les " déchets " présentent les mêmes problèmes : manque de goût cinématographique, méconnaissance des lois élémentaires régissant l'exposé pour un public adéquat (un documentaire est fait quand on a déterminé pour qui et pourquoi), suppression de toute résonance entre le réalisateur et le sujet.
Painlevé sait bien de quoi il parle : ses programmations de films (les siens et ceux des autres), commencées au début des années trente au Musée Pédagogique de la rue d'Ulm, poursuivies plus tard au Palais de Chaillot et au Palais de la Découverte, attirent un public nombreux, séduit par le malicieux mélange des genres qu'on retrouve dans sa propre uvre. Les films de Painlevé montrent que la bâtardise est un terreau fertile qui peut inspirer de futurs cinéastes
Les films de Jean Painlevé s'inscrivent dans un mouvement de révolte, de rébellion contre l'ordre, ce n'est donc pas par hasard si la présence animale est si envahissante. De tous les temps, quand l'homme veut exprimer ses doutes, son espoir, il se sert des animaux. Il laisse derrière lui une filmographie comportant près de 200 films, pour la majorité des films dont le sujet est le monde d'animaux marins : crevettes, pieuvres, oursins et autres crustacés et mollusques.
Texte de Brigitte Berg pour Les indépendants du Ier siècle
Filmographie partielle (reprise sur DVDToile
et archives
Painlevé):
1927 | Mathusalem |
Avec : Antonin Artaud, Marcel Barencey, Henri Marchand, Jean Painlevé. 0h07. Film d'avant garde consistant en 5 séquences qui furent projeté au milieu d'un représentation théâtrale. |
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1928 | La pieuvre |
Mollusque céphalopode de l'ordre des Octopodes présent dans les fonds rocheux des côtes européennes. | |
1929 | Caprelles et pantopodes |
Les Caprelles sont d'étonnants animaux d'un centimètres de long dont leur allure est telle qu'elles peuvent se faire passer pour des algues. L'exploration qu'en fait le cinéaste contient quelques passages étonnant comme des plans macros du corps translucide de l'animal dans lequel l'on voit la circulation du sang. La seconde partie du film s'intéresse à un autre crustacés dont l'allure permet de se faire passer pour des algues. Il s'agit des Pantopodes, sorte d'araignées minuscules aux pattes étonnamment longues. La particularité de cet animal réside dans le fait que le corps est si petit qu'il ne peut contenir les organes qui poussent alors dans les pattes ! | |
1929 | Crevettes |
0h10 sur uen musique de Maurice Delannoy, images de crabes et de crevettes. Détails physiques de deux types de crevettes | |
1929 | Les oursins |
1929 | ufs d'épinoche |
1929 | Hyas et stenorinques |
1929 | La daphnie |
0h13. Détail de l'anatomie de ce petit crustacé marin, appelé aussi Puce d'eau douceà nage saccadée, dont la carapace contient le corps et les pattes thoraciques et laisse la tête libre.. Etude d'un phénomène de parthénogenèse. Dans ces colonies de femelles, les mâles n'apparaissent que lorsque surviennent des perturbations du milieu |
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1930 | Les crabes |
0h08. Sur une musique de Maurice Delannoy, présentation de deux types de crabes. Détails de l'appareil buccal, de l'œil, accouplements, combats. | |
1930 | Le bernard l'hermite |
0h13. Le Bernard l'ermite, ce drôle de petit crustacé si faible qu'il a décidé d'habiter une coquille de bigorneau. | |
1931 | Ruptures de fibres |
1932 | Électrophorèse de nitrate d'argent |
1934 | L'hippocampe |
0h12. L'hippocampe ou cheval marin, n'est malgré son aspect qu'un vulgaire poisson dont la taille ne dépasse pas 15 cm sur nos côtes aspect médiéval sa partie supérieure évoque un cheval, sa partie inférieure une chenille. | |
1935 | Corèthre |
1936 | Microscopie à bord d'un bateau de pêche |
1937 | Voyage dans le ciel |
1937 | Images mathématiques de la quatrième dimension |
1938 | Barbe-Bleue |
0h13. Film d'animation en pâte à modeler d'après le conte de Perrault, tourné en Gasparcolor d'après l' opéra-bouffe de Maurice Jaubert. Version restaurée image et son en 1995. | |
1939 | Solutions françaises |
1945 | Le Vampire |
Jean Painlevé se propose dans ce film d'aller nous dénicher le vampire, le vrai, celui qui donna naissance à l'autre, le faux, celui des romans d'horreur et surtout celui des écrans de cinéma auquel la caligraphie du titre comme un extrait de Nosferatu le vampire de Murnau fait référence. Ce Vampire est bien évidemment une chauve souris, mais pas n'importe laquelle, celle qui vit en Amérique du Sud. Elle a bien des caractéristiques étranges commme celle de pouvoir marcher (en clodiquant), s'approchant lentement de sa victime pour le lêcher (sa salive contiendrait un analgésique) avant de lui appliquer le baiser du vampire et aspirer le sang dont il a besoin. La scène de vampirisme est impressionannte et permet au film d'être entièrement réussi. | |
1946 | Jeux d'enfants |
Avec : Michèle Nadal. 0h14. Deux jeunes filles dansent dans un gernier. Dans celui-ci certains objets vont influencer leurs danses : une trompette militaire qui va susciter des images de combattants, une poupée, ou bien encore une toupie Leur danse est un défi de la vie et de la jeunesse face à des symboles du passé et de la nostalgie. |
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1947 | Pasteur |
1947 | Notre planète la Terre |
1947 | Assassins d'eau douce |
0h25. Musiques de Louis Armstrong, Duke Ellington, Baron Lee, Krupa et Jimmy Luceford. Sous la surface apparemment calme d'un étang, des prises de vues saisissantes de lutte à mort de libellules, d'hydrophiles, de dytiques | |
1948 | Écriture de la danse |
1948 | La chirurgie correctrice |
1958 | Les oursins |
1958 | L'astérie |
1958 | Les Alpes |
1960 | Les danseuses de mer |
0h14. sur une musique de Pierre Conte, comparaison de la biologie, de la locomotion et de la reproduction des étoiles de mer et des ophiures. Elégantes évolutions en musique. | |
1960 | Comment naissent les méduses |
0h14. sur une musique de Pierre Conte, nutrition et reproduction chez différentes espèces de méduses. | |
1960 | Calendal |
0h16. Sur une musique de Pierre Maillard-Verger, reportage sur les danses folkloriques provençales adaptées de l'œuvre de Frédéric Mistral et notées selon le système d'écriture de Pierre Conté. | |
1964 | Histoires de crevettes |
Deux pécheurs qui tournent en rond autour dun ridicule
rocher, un enfant qui court pour montrer sa pêche à sa
mère, un pêcheur qui tombe à leau...Tout le
monde connaît la crevette, beaucoup tente de la pêcher,
mais bien peu la connaît réellement. Ce petit animal quotidien si vite mangé se dévoile à
la fois fragile et dune rare complexité, sorte de chimère
avec sa tête surdéveloppée, ses pinces minuscules,
sa corne piquante et sa carapace. |
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1967 | Les amours de la pieuvre |
0h13. Une voix au ton dramatique accompagné d'une musique de Pierre Henry décrit cet être repoussant quest la pieuvre. A l'air libre, à marée basse en train de se déplacer à coups de tentacules, ellee st repoussante puis on s'habitue à elle surtout lorsqu'est filmée sa naissance. | |
1968 | Diatomées |
1970 | Bryozoaires |
0h11. Animaux invertébrés aquatiques. Les différentes espèces, leur morphologie et reproduction par bourgeonnement. D'après les travaux de Geneviève Lutaud. | |
1972 | Acéra ou Le bal des sorcières |
Sur une musique de Pierre Jansen des mollusques bisexués vivants dans des fonds boueux qui nagent et dansent à l'aide d'un repli formant un manteau autour du corps. Ponte et développement des larves jusqu'à l'état adulte. | |
1978 | Transition de phase dans les cristaux liquides |
0h06. Certains liquides obéissent aux lois de la cristallisation et montrent au microscope polarisant des différences de structures, de formes, de couleurs lorsqu'on modifie la température, la pression et d'autres facteurs physiques. |
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1982 | Les pigeons du square |
0h28. Sur une musique de Ramon de Herrera ce film a pour objet d'intéresser le jeune public à des animaux familiers. Description, sur un mode humoristique, de la morphologie et du comportement du pigeon. | |
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