Le coup du parapluie

Coureur de cachetons autant que de jupons, le comédien Grégoire Lecomte rejoint son imprésario, le minable Fredo, qui lui a enfin trouvé le rôle de sa vie, celui d'un tueur dans un film. Dans les couloirs, il évince promptement celui qu'il prend pour un rival, et qui est en fait le tueur Moskowitz, attendu par des mafiosi. C'est précisément chez ces derniers que Grégoire, se trompant de bureau, se retrouve.

 Le quiproquo issu du mot " contrat " fait qu'il prend très au sérieux son rôle consistant à exécuter, à l'aide d'un parapluie dont la pointe contient du cyanure, le trafiquant d'armes Otto Krampe, dit " La baleine ", lors d'une soirée que celui-ci doit donner à l'hôtel Byblos de St-Tropez. Lorsque la méprise est découverte, Grégoire doit échapper à Moskowitz qui, lui, ne se prend pas les pieds dans le tapis et ne rate pas sa cible. Krampe était ainsi éliminé, Moskowitz est à son tour abattu... par Bunny.

 Grégoire ne croyait voir en cette charmante jeune femme qu'une conquête facile de plus, en fait elle était envoyée là par les services secrets pour mettre bon ordre à cet imbroglio auquel Grégoire ne comprend décidément plus rien. D'autant que s'en mêle Josyane, sa compagne officielle, contractuelle jalouse prête à tous les stratagèmes pour surveiller le volage. Celui-ci doit choisir entre les deux femmes-flics. Marié, plusieurs mois plus tard, à... Bunny, il est acclamé avec elle au festival de Cannes, où vient d'être projeté un film narrant leurs aventures et financé par... la Mafia !