Vénus Beauté est un institut de quartier. On y accueille aussi quelques clients,
qui y trouvent un peu d'espoir et de croyance en la beauté éternelle. Nadine,
la patronne, dirige son commerce et emploie trois esthéticiennes : Samantha,
Marie et Angèle.
Angèle est là depuis longtemps. Elle drague des hommes avec lesquels elle tente d'établir un rapport minimal fait de sexe et de camaraderie. Elle échoue souvent. Un matin, dans une gare, elle va croiser Antoine qui va l'aimer d'un coup et le lui dire d'un trait. Mais rien n'est simple, il a une fiancée de 20 ans qu'il doit épouser dans un mois. Angèle n'a pas confiance. Antoine ne lâchera pas.
Malgré quelques percées vers la psychologie (les gueules cassées) voir vers la psychanalyse (l'eau froide qui rappelle la dure jeunesse, la mort des parents), l'aspect le plus intéressant du film réside dans l'analyse du microcosme du salon de quartier.
La gerbe de lumière qui clôt le film est-elle le signe de l'irréalité du happy-end (les deux amants auraient alors été tués par la jeune fille) ou le souligne-t-il ?