En 1632 à la mort de son père Gustave Adolphe, la jeune Christine monte sur le trône de Suède, aidée par les conseils d'Axel Oxenstierna. Les années passent et tous pensent que la reine Christine épousera le prince Charles Gustave, le héros de la guerre qui vient de se terminer mais Lord Magnus, un ambitieux dignitaire de la cour, devient l'amant de la reine dont les aventures amoureuses sont nombreuses. Christine fait la connaissance de Don Antonio de la Prada, l'envoyé du roi d'Espagne, dont elle tombe amoureuse après avoir passé avec lui une nuit inoubliable dans une petite auberge. Antonio devient donc son amant et elle décide de l'épouser mais la cour et le peuple, dressé contre sa souveraine par le traître Magnus, manifestent leur opposition rappelant leur souhait de voir Christine épouser Charles Gustave. Malgré les conseils d'Oxenstierna, Christine abdique en faveur de Charles Gustave pour pouvoir épouser son amant. Mais, blessé mortellement au cours d'un duel avec Magnus, Antonio meurt dans les bras de Christine qui quitte la Suède, à bord du navire qui devait l'emporter, elle et l'homme qu'elle aimait, vers le bonheur.
Quand la MGM annonce que Garbo va interpréter la reine Christine, la monarque suédoise du 17ème siècle, dont la bisexualité est un fait historique, William Hays prévient qu'aucune allusion au saphisme ne sera tolérée. Quoi que dise Hays, la MGM et le réalisateur Rouben Mamoulian ont d'autres intentions... Le comité demande aussi qu'une réplique blasphématoire soit coupée dans la scène qui suit une nuit d'amour hétérosexuel, mais il n'en sera rien.
Ce film va marquer un tournant dans l'histoire de la censure. L'homme chargé de contrôler ce film est le nouveau responsable du Studio Relations Committee, un fervent catholique nommé Joseph Breen qui fera dès 1934 appliquer strictement le code Hays.