née en 1948
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14 films | ||
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Après le divorce de ses parents, immigrés russes, Diane Kurys s'installe à Paris avec sa mère et sa soeur. Elle commence sa carrière comme comédienne, enchaînant les rôles au théâtre et jouant notamment dans la Compagnie Renaud-Barrault. En 1976, elle hérite d'un petit rôle dans le Casanova de Fellini de Federico Fellini.
En 1977, elle se lance dans la réalisation avec Diabolo menthe, un récit quasi-autobiographique sur l'adolescence dont elle signe également le scénario. Le film remporte un large succès public et obtient le Prix Louis Delluc. Toujours dans un registre semi-autobiographique, Diane Kurys s'intéresse aux jeunes adultes soixante-huitards avec Cocktail Molotov, raconte l'amitié particulière entre deux femmes dans les années cinquante avec Coup de foudre, et met en scène une famille se déchirant pendant les vacances dans La Baule-les-Pins.
Diane Kurys réalise ensuite plusieurs films sur des couples aux relations tumultueuses et tragiques : Après l'amour (1992), A la folie (1994) et Les Enfants du siècle (1999) avec Juliette Binoche et Benoît Magimel dans les rôles de George Sand et Alfred de Musset. Elle revient à la comédie avec Je reste !, en 2003, mettant en scène un trio amoureux composé de Sophie Marceau, Charles Berling et Vincent Perez, et le film choral L' Anniversaire (2005). Elle revient en 2007 avec Sagan, un téléfilm sur la vie de la romancière Françoise Sagan, avec Sylvie Testud dans le rôle-titre, qui bénéficie d'une sortie cinéma quelques mois avant sa diffusion télévisuelle.
Filmographie :
1977 | Diabolo menthe |
Avec : Eléonore Klarwein (Anne Weber), Odile Michel (Frédérique Weber), Anouk Ferjac (Madame Weber), Michel Puterflam (Monsieur Weber), Yves Rénier (Philippe), Robert Rimbaud (Monsieur Cazeau), Marie-Véronique Maurin (Muriel Cazeau), Corinne Dacla (Pascale Carimil dite Charonne), Coralie Clément (Perrine Jacquet). 1h41
Septembre 1963. Anne, 13 ans, et sa sœur Frédérique, 15 ans, quittent leur père à la fin des vacances pour rejoindre leur mère qui vit séparée à Paris. C'est la rentrée des classes. Dans les cours et les couloirs du lycée Jules-Ferry, à Paris, des essaims de jeunes filles en fleur. Parmi elles: Anne, qui entre en 4e et sa sœur Frédérique, qui entre en 2e. A l'intérieur du lycée, c'est la monotonie accablante des travaux et des cours : l'état-major autoritaire, les professeurs plus ou moins ridicules, le folklore des chahuts improvisés, la discipline que l'on supporte ou que l'on brave, les amitiés adolescentes. En dehors du lycée, Anne et Frédérique s'accommodent comme elles peuvent d'une vie de famille pleine de tiraillements et d'incidents domestiques. Leurs parents sont divorcés. La mère fait des efforts maladroits pour assumer son rôle d'éducatrice. Le père est à peu près inexistant. Il gâte ses filles aux périodes de vacances et à l'occasion de rencontres rares et furtives. Et puis, il y a les garçons. Frédérique a obtenu la permission de passer quelques jours de vacances en compagnie de son amoureux. A son retour elle déclare à sa sœur choquée que tout est fini. Une surboum est l'occasion de timides échanges sentimentaux. Tout est flou, bizarre, pas toujours logique. A la porte du lycée des groupes politiques s'affrontent. Au cours d'une leçon d'histoire très détendue, une élève fait le récit des " événements de Charonne " (manifestation antifasciste brutalement réprimée par les forces de l'ordre). L'année scolaire se termine par une représentation théâtrale donnée par les élèves. Ambiance plus triste que gaie, bal sinistre. Et de nouveau, les grandes vacances avec papa, au bord de la mer. |
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1980 | Cocktail Molotov |
Avec : Élise Caron (Anne), François Cluzet (Bruno), Philippe Lebas (Frédéric), Geneviève Fontanel (La mère d'Anne), Henri Garcin (Le beau-père d'Anne), Michel Puterflam (Le père d'Anne). 1h40.
Pour pouvoir vivre librement leur amour, Anne et Frédéric fuguent à Venise. Mais Frédéric a le mal du pays, et sa famille lui manque... |
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1983 | Coup de foudre |
Avec : Miou-Miou (Madeleine), Isabelle Huppert (Lena Weber), Guy Marchand (Michel Korski), Jean-Pierre Bacri (Costa Segara), Robin Renucci (Raymond), Patrick Bauchau (Carlier), Jacques Alric (Mr. Vernier), Jacqueline Doyen (Mme Vernier), Saga Blanchard (Sophie), Guillaume Le Guellec (René), Christine Pascal (Sarah). 1h50.
En 1943, Léna, une jeune Juive d'origine Russe, est internée dans un camp des Pyrénées Orientales. Sa seule amie est Sarah. Pour échapper à la déportation, elle accepte un mariage "blanc" avec un Français - Michel - qui lui permet ainsi de sortir du camp. Une fois à l'extérieur, Léna et Michel restent en fait ensemble. À la même époque, à Lyon, Madeleine, jeune étudiante des Beaux-Arts, épouse Raymond; mais le jeune homme, qui est dans la Résistance, va se faire abattre peu de temps après par la milice. Dix ans plus tard, Léna est elle aussi devenue lyonnaise et va rencontrer Madeleine à une fête scolaire où elles ont amené toutes les deux leurs enfants... |
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1987 | Un homme amoureux |
Avec : Peter Coyote (Steve), Greta Scacchi (Jane), Jamie Lee Curtis (Susan), Claudia Cardinale (Julia), Peter Riegert (Michael), John Berry (Harry). 2h05.
Dans les studios de Cinecitta, on se prépare à tourner, avec Steve Eliott, une "star" américaine, un film sur la vie et la mort de l'écrivain italien Cesare Pavese, intellectuel "maudit" qui a choisi de se suicider dans une chambre d'hôtel, un jour d'août 1950. Jane Steiner, jeune comédienne, vient de décrocher le rôle féminin du film. Elle se souvient... Harry, son père, journaliste usé, devenu alcoolique au moment même où sa femme, Julia, est tombée malade, accompagne Jane à Rome dans l'espoir de décrocher un entretien exclusif. En plein tournage, un début de scandale éclate. Harry est brutalement expulsé, devant Jane révoltée, qui quitte le studio... avant d'être rejointe par Steve Eliott. Harry obtient son " scoop "; Jane commence le tournage. Une idylle naît entre les deux vedettes du film. Fiction et réalité se confondent, mais rien n'est simple : les liens entre Jane et Steve perturbent la production, le réalisateur et Michael, l'assistant personnel, confident et ami de Steve. Bruno, le petit ami de Jane, se rend bien compte que l'amour-copain n'est pas possible pour lui. Susan, l'épouse de Steve, ne peut supporter l'absence de son mari et le rejoint. C'est alors un va-et-vient épisodique qui s'engage. Jane part rejoindre ses parents. Steve ne peut plus supporter l'absence de Jane et part la retrouver. Susan, ne voulant pas être un poids pour Steve, s'éclipse et regagne les États-Unis. Mais Jane sent bien que cette histoire d'amour est une parenthèse dans sa vie : Steve et Susan ont besoin l'un de l'autre -, et puis il y a Julia, sa mère, dont l'état s'est brutalement aggravé. Lorsqu'elle meurt, Jane est auprès d'elle et de son père. Steve est venu la consoler et lui dire adieu. Devant la maison familiale, Jane rédige ses souvenirs, l'histoire de cet homme amoureux... |
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1990 | La Baule-les-Pins |
Avec : Nathalie Baye (Lena Korski), Julie Bataille (Frédérique Korski), Richard Berry (Michel Korski), Zabou Breitman (Bella Mandel), Jean-Pierre Bacri (Léon Mandel), Vincent Lindon (Jean-Claude), Valeria Bruni Tedeschi (Odette). 1h50.
Confiées par leur mère Lena à Odette, la bonne, Frédérique et Sophie quittent Lyon pour aller passer les vacances de l'été 1958 à La Baule, dans une maison dont le propriétaire, Ruffier, s'installe pour l'occasion au sous-sol avec sa famille. La cohabitation ne va évidemment pas sans problème, les enfants faisant du bruit ou s'amusant à faire fondre des suppositoires dans l'eau des poissons rouges de Ruffier. Odette, pas très fine avec les enfants, est ravie de voir enfin arriver Lena, que la petite Sophie réclamait à cor et à cri. Un jour, sur la plage, Lena a la bonne surprise d'apprendre que son amant, Jean-Claude, va venir la rejoindre. Elle l'a connu un mois plus tôt, à Lyon, au cours d'une exposition. Il a des projets à New York, et lui propose de l'y suivre. Alors que Léna est affairée, en compagnie des cousins Léon et Bella, à guetter avec anxiété le retour de leurs enfants partis dans les bois et surpris par la pluie, Jean-Claude n'a pas attendu au-delà de l'heure - minuit - qu'il avait accordée à Lena pour se décider. Quoi qu'il en soit, Lena s'est confortée dans sa décision de divorcer, ce qu'elle annonce à ses filles et que Sophie consigne dans son journal intime, exutoire à ses troubles. Lorsque Michel, le père, arrive à son tour, Lena est à Paris, où elle a l'intention d'aller vivre par la suite. Frédérique et Sophie sont prévenues: s'il y a divorce, leur mère les placera en pension. C'est du moins le spectre brandi par Michel qui, au retour de Lena, se plaît à cabosser la voiture qu'elle vient d'acheter et, à bout de nerfs, se montre particulièrement violent. Frédérique n'en peut plus et menace de se suicider. Mère et filles s'installent chez Léon et Bella, tandis que Michel prend une chambre à l'hôtel. Pour lui, malgré ses efforts de réconciliation de dernière minute, tout est fini. Lena ne veut plus vivre avec lui. |
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1992 | Après l'amour |
Avec : Isabelle Huppert (Lola), Bernard Giraudeau (David), Hippolyte Girardot (Tom), Lio (Marianne), Yvan Attal (Romain), Judith Reval (Rachel). 1h44.
Lola, 35 ans, romancière, vit avec David, architecte. Ensemble, ils n'ont pas eu d'enfant, mais elle l'a laissé en avoir deux avec Marianne, qui s'occupe d'eux sans travailler. Lola aime également Tom, musicien, marié, deux enfants lui aussi. Elle le voit en cachette dans des hôtels, à Paris ou à... Tourcoing. David fonce dans le travail et régente tout pour fuir ce qui est considéré comme sa solitude par son demi-frère et associé Romain qui, lui, entend bien ne pas sacrifier sa vie à son métier afin de préserver le couple déjà fragile qu'il forme avec Anne. David et Romain en viennent à se brouiller après la perte d'un client important, et Romain vend ses parts pour fonder son propre cabinet, alors que Anne vient de décider de le quitter. En déplacement en Italie, Tom est rejoint par Lola, qui visite Pompéi avec lui. Mais son épouse Elisabeth, qui ne supporte plus de vivre dans l'ombre de sa réussite et qui pressent sa liaison avec une autre, débarque subitement avec les enfants. A l'insu de Tom, elle s'explique avec Lola, qui rentre seule à Paris. Objet d'empressements nouveaux de la part de Marianne, qui perd pied face à la situation, David retourne vivre auprès d'elle seule. Lola attend. Rachel, la jeune stagiaire de David, lui avoue avoir séduit celui-ci sous un fallacieux prétexte et avoir passé une nuit avec lui. David revient avec ses enfants Olivier et Simon. Marianne les a chassés. Lola vit ainsi l'expérience d'une ambiance familiale, jusqu'à la tentative de suicide de Marianne, qui veut reprendre les enfants. Cette fois, Lola contraint David à choisir. Ecrit-elle sa vie, ou prend-elle seulement ? Sans doute est-il temps d'inventer sa vie au lieu de la raconter. A nouveau seule, en plein mois d'août, elle revoit Tom, venu lui confier son profond désarroi et lui demander son aide : sa femme le trompe. D'abord maternelle, Lola se rend à l'évidence : elle n'a plus place dans la vie de Tom. Et c'est David qu'elle retrouve. David dont elle attend un enfant. Ne voulant pas le lui dire, elle ne s'y résoudra que sur les exhortations de Romain, auprès de qui Anne est revenue, prête à l'épouser... |
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1994 | À la folie |
Avec : Anne Parillaud (Alice), Béatrice Dalle (Elsa), Patrick Aurignac (Franck), Bernard Verley (Sanders), Alain Chabat (Thomas). 1h38.
Artiste talentueuse, Alice est quelque peu effrayée par son succès naissant et par l'exposition à New York que lui propose Sanders. Effrayée aussi par l'engagement que lui offre Franck, son amoureux, qui sans crier gare est venu s'installer chez elle avec ses meubles. Alors qu'ils apprennent à vivre le bonheur au quotidien, survient Elsa, sœur d'Alice qui ne l'avait pas vue depuis deux ans. Entre elles s'instaure un climat de tension et de manipulation affective que Franck a toutes les raisons de redouter. Elsa reproche à Alice d'avoir gardé les cendres de leur mère «dans un placard» et, dans un accès de rage, elle les disperse par la fenêtre. Cette intrusion envahissante menace la sérénité du jeune couple. Et voici que débarque à son tour Thomas, le mari qu'Elsa vient de quitter. Il la supplie de revenir avec lui : il a mis un terme à sa liaison avec Betty, la petite marchande de thé qu'il avait connue lorsqu'elle officiait chez eux comme baby-sitter de leurs filles. Spectateur impuissant et irrité de ce psychodrame, Franck se dévoue pour ramener Thomas à la Gare de Lyon. Tout comme Franck, Alice souhaite le départ d'Elsa. Mais elle ne sait l'exiger car, dit-elle à Franck, Elsa est non sa sœur mais un ancien amour surgi du passé. Si elle ment sur le premier point, en revanche elle dit vrai sur le second. Un lien puissant les unit toutes deux jusqu'à la folie, jusqu'à une cruelle perversion qui pousse Elsa à la destruction chaque fois qu'Alice commence une nouvelle vie. Armé de détermination, Franck s'apprête à chasser Elsa lorsque celle-ci leur fait ses adieux. Mais elle redescend du train en pleurs au moment du départ avant d'user de son charme auprès de Franck; elle l'encourage, tout comme Alice, à poursuivre ses entraînements de boxe, sport où il excelle mais qu'il compte abandonner. Elle lui fait même des avances explicites. Il les esquive, mais elle fait croire à Alice qu'ils ont été amants, puis détruit tout dans l'atelier de sa sœur. Et elle dit à Franck que c'est Alice qui a ainsi été prise d'un accès de folie. Troublé, piégé, Franck empêche Alice de partir et verrouille la porte, pour la protéger d'elle-même, pense-t-il. Elsa et lui l'attachent même au radiateur, et font l'amour pratiquement sous ses yeux. Le cauchemar prend fin. Elsa est partie. Alice a refait sa vie à New York, avec un nouvel amant et dans une sereine ambiance de travail sous la houlette de Sanders. Mais un jour est glissé sous la porte le dessin d'un chien mort, tout comme le jour où Elsa est réapparue... |
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1999 | Les enfants du siècle |
Avec : Juliette Binoche (George Sand), Benoît Magimel (Alfred de Musset), Stefano Dionisi (Pietro Pagello), Robin Renucci (François Buloz), Karin Viard (Marie Dorval), Isabelle Carré (Aimée d'Alton), Patrick Chesnais (Gustave Planche). 2h15.
Aurore Dupin, mariée trop jeune au baron Dudevant, quitte en 1830 son époux et sa province pour s'établir à Paris. Elle s'y fait connaître, sous le nom de George Sand, comme femme de lettres dont les articles et romans sont édités par François Buloz. Certains de ses ouvrages font scandale dans les salons littéraires en dénonçant le mariage, qui réduit la femme en esclavage – et en revendiquant pour celle-ci le droit à la liberté et au plaisir sexuels. George Sand – qui s'habille volontiers en homme, fume la pipe et le cigare – accueille dans son appartement du quai Saint-Michel une bande de vrais et faux amis – l'actrice Marie Dorval, les critiques Sainte-Beuve et Planche, entre autres – qui partagent sa vie de bohème. Alfred de Musset, poète de 23 ans, est attiré par cette femme libre et indépendante – de six ans son aînée – alors que lui-même se livre sans retenue à la débauche avec son compère Alfred Tattet. D'abord limitée à un échange d'idées sur le théâtre, la poésie et la littérature, la relation entre George et Musset se mue rapidement en passion charnelle et en amour fou. La mère et le frère de Musset, Paul, sont hostiles à cette liaison, tout comme le microcosme littéraire parisien, qui la juge immorale. Pour échapper à la réprobation générale, les amants partent à Venise où, loin de vivre une lune de miel, ils commencent à s'entre-déchirer. Il sort la nuit, hante les bordels, s'enivre, se drogue. Gravement malade, il est soigné par un jeune médecin, Pietro Pagello, dont s'éprend George. Guéri mais fou de jalousie, Alfred rentre à Paris. Quelques mois plus tard, George réintègre son domicile parisien en compagnie de Pietro. Musset est retourné à sa vie de débauche. Croyant avoir perdu l'amour de sa maîtresse, Alfred annonce ses fiançailles avec une jeune et riche héritière, Aimée d'Alton. Mais lorsqu'il apprend que Pietro est reparti en Italie, il se précipite quai Saint-Michel, où George tombe dans ses bras. Les voilà de nouveau amants, en butte aux sarcasmes de la « bonne société » ; un duel est évité de justesse entre Musset et Planche, qui a publiquement insulté George. Toujours aussi jaloux, Alfred se montre odieux avec George. Le couple en vient même aux mains. Une nouvelle séparation s'impose. Elle sera définitive, en dépit des démarches de George, qui relance son bien-aimé jusque chez sa mère. « J'arrive à survivre sans elle » dira un jour Musset à Sainte-Beuve. Des lettres seront encore échangées, qui entretiendront la flamme d'une passion que même la mort de Musset ne pourra éteindre dans le cœur de George Sand. |
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2003 | Je reste ! |
Avec : Sophie Marceau (Marie-Dominique Delpire), Vincent Perez (Bertrand Delpire), Charles Berling (Antoine), Pascale Roberts (Mamyvonne, la mère de Marie-Do), François Perrot ( J.C.), Hardy Krüger Jr. (John). 1h42.
Marie-Dominique et Bertrand forment un couple uni. En apparence seulement. Bertrand, responsable de chantiers internationaux, passe son temps dans les avions et, à ses heures perdues, se consacre à son sport favori : le cyclisme. Véritable maniaque, il ne tolère aucun changement dans ses habitudes. Marie-Dominique, elle, accède à toutes les requêtes de son mari, s'occupant de l'éducation de leur fils, quitte à réfréner ses propres envies et aspirations, mais le ras-le-bol se fait sentir. C'est alors qu'elle fait la rencontre d'Antoine, un écrivain, passionné de cinéma et d'art comme elle, et qui va l'entraîner dans le tourbillon d'une passion amoureuse. Marie-Dominique décide de quitter son mari et de s'épanouir. Mais c'est sans compter sur Bertrand qui voit la situation d'un tout autre oeil et choisit de s'imposer auprès de sa femme et de ne pas la laisser partir si facilement. |
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2005 | L'anniversaire |
Avec : Lambert Wilson (Raphaël), Michèle Laroque (Élisabeth), Jean-Hugues Anglade (Alberto), Pierre Palmade (Jacques), Isabella Ferrari (Gabriella), Antoine Duléry (Charlie). 1h40.
Raphaël Kessler est l'un des rois européens de la télé-réalité. Un soir, il lit le manuscrit qu'un ami éditeur vient de lui envoyer. C'est son histoire. Mais aussi celle de la bande avec laquelle il a livré dans les années 80 le combat des radios libres, de la libre parole, de la liberté retrouvée. Raphaël décide non seulement de faire publier le roman mais également de réunir, à l'occasion de son anniversaire, celles et ceux qui ont été les personnages principaux de sa propre histoire. |
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2008 | Sagan |
Avec : Sylvie Testud (Françoise Sagan), Pierre Palmade (Jacques Chazot), Jeanne Balibar (Peggy Roche), Arielle Dombasle (Astrid), Lionel Abelanski (Bernard Frank), Guillaume Gallienne (Jacques Quoirez), Denis Podalydès (Guy Schoeller), Samuel Labarthe (René Julliard), Margot Abascal (Florence Malraux). 1h57.
Françoise Sagan a tout juste 18 ans quand elle écrit les premières lignes de Bonjour Tristesse, un roman dont le succès fulgurant suffira à lancer le mythe de " La Sagan ". Un mythe fait de formules brillantes, d'amours affranchies et de scandales tapageurs, derrière lesquels se cache une femme, que l'on qualifie d'anticonformiste pour ne pas la dire libre. Libre d'écrire, d'aimer, et de se détruire... |
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2013 | Pour une femme |
Avec : Benoît Magimel (Michel), Mélanie Thierry (Léna), Nicolas Duvauchelle (Jean), Sylvie Testud (Anne), Denis Podalydès (Maurice), Julie Ferrier (Tania), Clotilde Hesme (Madeleine). 1h50.
A la mort de sa mère, Anne fait une découverte qui la bouleverse : une photo ancienne va semer le doute sur ses origines et lui faire découvrir l'existence d'un oncle mystérieux que ses parents ont accueilli après la guerre. En levant le voile sur un secret de famille, la jeune femme va comprendre que sa mère a connu un grand amour, aussi fulgurant qu'éphémère… |
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2016 | Arrête ton cinéma ! |
Avec : Sylvie Testud (Sybille Teyssier), Josiane Balasko (Brigitte), Zabou Breitman (Ingrid), Fred Testot (Adrien), François-Xavier Demaison (Jack, l'agent de Sybille), Claire Keim (Julie Dumas). 1h30.
C’est dans l’enthousiasme que Sybille démarre l’écriture de son premier film. Actrice reconnue, elle va passer pour la première fois de l’autre côté de la caméra. Tout semble lui sourire. Ses productrices Brigitte et Ingrid sont deux personnages loufoques mais attachants et Sybille se jette avec elles dans l’aventure, mettant de côté sa vie familiale. Mais, du choix improbable des actrices, aux réécritures successives du scénario, en passant par les refus des financiers, le rêve merveilleux va se transformer en cauchemar. Incorrigible optimiste, Sybille réalisera trop tard que ses productrices fantasques et totalement déjantées vont l’entraîner dans leur folie… |
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2018 | Ma mère est folle |
Avec : Fanny Ardant (Nina Renner), Vianney (Baptiste Renner), Patrick Chesnais (Alvaro), Arielle Dombasle (Jess), Jules Rotenberg (Nono), Quentin Minon (Miguel). 1h35.
Nina est une mère un peu folle, Baptiste un fils un peu trop sage. Fâchés depuis longtemps ils se retrouvent pour l’aventure de leur vie. Au cours d’un voyage improbable, drôle et émouvant, ils vont rattraper le temps perdu, apprendre à se connaître enfin et s’aimer à nouveau. |
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