Les chariots de feu

Londres 1980. Dans l'église de St-Brides, une assistance nombreuse est venue rendre hommage à la mémoire de Harold Abrahams. Aubrey Montague, journaliste et ami intime du disparu se souvient...

Cambridge, Septembre 1919. Le collège de Caïus où Aubrey et Harold entament leur première année d'étude, accueille une nouvelle génération d'étudiants. C'est là qu'Harold réalise, pour la première fois depuis sept siècles, l'exploit de parcourir le périmètre de la cour du collège en 16 secondes. Durant ce même automne, une fête rassemble les villageois des hautes terres d'Écosse. Une course de 200 mètres la conclut. Une fois de plus le triomphateur en est Eric Liddell. Courir, pour lui, est le prolongement de sa foi en Dieu. Tandis que la réputation de Liddell grandit, Harold poursuit un entraînement intensif.

En juin, ce dernier assiste à Edimbourg à une compétition France-Écosse où Liddell arrive premier. Harold demande à affronter Eric et il essuie son premier échec. Pour Harold c'est le début d'une nouvelle phase. Il lui faut assimiler une technique qui lui fait défaut, trouver la cadence et le rythme appropriés. En 1924, les journaux annoncent les Olympiades. Eric Liddell et Harold Abrahams représenteront l'Angleterre dans les épreuves de courses. Abrahams remporte le 100 mètres devant l'Américain Scholz et Eric Liddell franchit le premier la ligne d'arrivée du 400 mètres. Cette performance marque le point final de sa carrière. Abrahams, de retour en Angleterre, descend le dernier du train pour échapper à la foule de ses admirateurs et n'avoir à rencontrer que Sybil Gordon, une actrice conquise de haute main.