Etzel, le fils du procureur Andergast, découvre que son pére a, jadis, fait condamner à la réclusion à vie un homme, Léonard Maurizius, sur de simples présomptions. L'affaire, qui remonte à dix-huit ans, fut à l'origine de la brillante carrière du magistrat. Etzel décide de faire sa propre enquête. Maurizius fut condamné pour le meurtre de sa femme Elisabeth, à la suite du témoignage accusateur de Grégoire Waremme. Après de patientes recherches, Etzel retrouve Waremme qui vit sous un faux nom dans une pension de famille à Zurich. Le jeune homme gagne sa confiance puis lui révèle sa véritable identité et incite Waremme à se confier à lui...
Waremme avait menti au procès : il aimait Anna, la sur d'Élisabeth, et c'est pour la sauver qu'il a accusé Maurizius. Ce dernier, épris lui aussi d'Anna, avait provoqué la jalousie de sa femme. Après une violente dispute, c'est Anna qui avait tué sa sur... Waremme, qui exerçait une emprise considérable sur la jeune fille, lui avait dicté sa conduite au procès. C'est lui qui, par amour fut le véritable instigateur de l'erreur judiciaire. Entre-temps, Maurizius a été gracié. Mais, désespéré, il se suicide en se jetant d'un train en marche.