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Fantasia

1940

Réalisé par : Samuel Armstrong (Toccata et Fugue en Ré mineur BWV 565, Le ballet de Casse-noisettes), James Algar (L'apprenti sorcier), Bill Roberts et Paul Satterfield (Le sacre du printemps), Ford Beebe, Jim Handley et Hamilton Luske (La symphonie pastorale ), Norman Ferguson et T. Hee (La danse des heures) Wilfred Jackson (Une nuit sur le mont chauve et Ave Maria). 2h26.

Le film est composé de huit séquences qui illustrent des morceaux de musique.

Après la présentation de l'orchestre et de son chef, les instruments disparaissent.

Ils laissent la place à des lignes et des taches de couleur qui évoquent la... Toccata et Fugue en Ré mineur BWV 565 (Johann Sebastian Bach). La musique y est décrite de façon abstraite et, sur l'écran, ambiances colorées et formes en mouvement suivent les tonalités et les rythmes du morceau.

Le ballet de Casse-noisettes (Pyotr Ilyich Tchaikovsky). Le ballet est divisé en six tableaux, où, du printemps à l'automne apparaissent des fées, des champignons, des plantes, des poissons sur des mouvements de danses chinoise, arabe et russe pour se terminer par la valse des fleurs.

L'apprenti sorcier (Paul Dukas). Mickey, en l'absence de son maître le magicien, enfile sa défroque et donne des ordres aux objets. Il envoie son balai quérir de l'eau à la fontaine mais ne sait pas arrêter ce mouvement. Quand l'innondation menace il brise le balai dont les morceaux vont à leur tour remplir et vider des sceaux sur le crescendo de la musique. Ce cauchemar est interrompu par le retour du magicien qui remet tout en ordre et rend Mickey à sa destinée de porteur d'eau.

Le sacre du printemps (Igor Stravinsky). Une explosion solaire fait bondir un morceau de matière qui se solidifie en un globe de feu où éclatent des volcans, où bouillonnent des laves: la terre. La vie naît dans l'océan, des animaux se mettent en mouvement, les monstres préhistoriques apparaissent, se battent et meurent. Une terrible sécheresse, une immense convulsion, des montagnes surgissent, des mers se creusent et c'est le printemps de la terre.

La symphonie pastorale (Ludwig van Beethoven) est illustrée par des scènes mythologiques: c'est la fête de l'Olympe avec les faunes, les amours, le char d'Apollon et, aussi, les colères orageuses de Jupiter.

La danse des heures (Amilcare Ponchielli) inspire une parodie de la danse classique. Les danseuses étoiles y sont des autruches et des hippopotames. Elles reconstituent de façon caricaturale, en compagnie d'éléphants et de crocodiles, les mouvements traditionnels du ballet.

Une nuit sur le mont chauve (Modest Moussorgski) et Ave Maria (Franz Schubert). Passant de la nuit au jour, de l'eau forte au pastel, cette séquence finale présente une fête diabolique qui s'enchaîne sur un chant de ferveur et d'espoir. Au milieu du film un intermède présente la piste sonore c'est-à-dire le graphisme formé par les vibrations sonores de l'enregistrement.

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