En ce début du XIIIe siècle, les Mongols menacent l'est de l'Europe. Deux princes, le Polonais Stéphane de Cracovie et le Français Henri de Valois, tentent de négocier une trêve auprès du chef des envahisseurs, Gengis Khan, mais son fils Ogotaï et la favorite de ce dernier, Huluna, partisans de la guerre et des conquêtes, arrêtent les émissaires de la paix.
Stéphane s'évade, aidé par un patriote polonais, Igor, et son amie Amina. Igor et Stéphane, bientôt en concurrence dans le coeur de la belle Amina, se retrouvent prisonniers d'Ogotaï, qui les oblige à s'affronter en un duel où Igor est blessé par Stéphane, puis achevé par le prince mongol.
Stéphane parvient à s'adresser à Gengis Khan, qui accepte sa proposition. Henri tente d'en avertir les armées d'Europe mais Ogotaï, plus que jamais opposé à la paix, l'intercepte et, sous la torture, l'oblige à révéler un complot fictif contre les Mongols. Stéphane, toujours prisonnier, parvient à s'évader grâce au sacrifice d'Henri. Il rétablit la vérité auprès de Gengis Khan et peut rejoindre ses armées pour leur annoncer la paix. Mais Huluna tue Gengis Khan et Ogotaï, devenu le nouveau chef, conduit les siens à la bataille. Par un stratagème, Stéphane attire les cavaliers mongols dans des marais et des sables mouvants. Ogotaï, vaincu, se suicide. Stéphane et Amina sont réunis. Et ce qui reste de l'armée mongole repart vers l'Asie.
Aucune idée de mise en scène, aucune trace de la moindre subtilité ou d'un peu de mystère durant les presque deux heures de ce poussif film de Chevalerie.
Seuls le jeu excessif de Jack Palance en Ogataï présente quelque intérêt ainsi que la présence d'Anita Ekberg en Huluna. Antonella Lualdi est sous-employée et les dialogues sont bien trop lourds pour que l'on s'attache à son personnage. Franco Silva qui interprète Stépane de Cracovie donne l'impression, à force de sous-jeu, d'être aussi lâche que le prétent Ogataï.