Accueil Fonctionnement Mise en scène Réalisateurs Histoires du cinéma Ethétique Les genres Les thèmes Palmarès Beaux-arts

La corruption

1963

(La corruzione). Avec : Alain Cuny (Leonardo), Rosanna Schiaffino (Adriana), Jacques Perrin (Stefano), Isa Miranda (le femme de Leonardo), Filippo Scelzo (Morandi). 1h20.

Stefano, fils d'un grand éditeur milanais, est un jeune homme franc et idéaliste, qui a une tendance instinctive à repousser ce que la vie contient de sale et de trouble. Son désir est de devenir prêtre. Son père, Leonardo, homme exceptionnellement brillant, est au contraire, totalement dépourvu de scrupules. Lorsque Stefano lui avoue sa vocation, Leonardo lui conseille de réfléchir et l'invite à participer à une croisière sur son yacht. Là, Stefano retrouve Adriana, la maîtresse de son père. La présence de la jeune femme le trouble et il se laisse séduire. L'expérience le bouleverse. Mis au courant, son père se montre compréhensif et s'efforce de le persuader que ses élans trouveront leur aboutissement dans le travail, dans la maison d'édition que Stefano est destiné à diriger. Mais les bons rapports entre le père et le fils se détériorent quand un employé, accusé de détournement de fonds, se suicide. Le seul souci de Leonardo est de tout arranger pour éviter le scandale. Stefano est outré quand le père même de la victime accepte de passer l'éponge en échange d'une somme d'argent. S'il a renoncé à sa vocation, le jeune homme n'a cependant pas renoncé à sa conscience. Saisi d'une immense tristesse, il pleure désespérément. Ses larmes sont son seul moyen de protester contre la superficialité et la corruption du monde qui l'entoure.

Retour