Mar adentro

Tétraplégique depuis une trentaine d’années à la suite d’un plongeon au moment où la mer se retirait, Ramón Sampedro veut mourir. Son frère s’y oppose, Manuela, sa belle-sœur, respecte sa volonté, son père et son neveu Javi fabriquent des outils pour lui faciliter la vie. Gené, une amie, fait appel à Julia, l’avocate d’une association défendant le droit de mourir dans la dignité. Bouleversée par le témoignage de Ramón à la télévision, Rosa, une mère célibataire, veut lui donner l’envie de vivre. Ramón exige seulement qu’elle respecte sa volonté. Sur une radio locale, la jeune femme lui demande pardon. Ramón se confie à Julia, à qui il évoque sa jeunesse, ses voyages et sa fiancée.

Grâce à Manuela, elle découvre aussi les poèmes de Ramón et le convainc de les publier. Elle en tombe amoureuse mais, atteinte elle-même d’une maladie dégénérescente, tombe dans un escalier, ce qui l’oblige à renoncer. Gené et Marc, son fiancé, se chargent désormais de plaider la cause de Ramón auprès des tribunaux. À la télévision, un prêtre, lui aussi paralysé, accuse la famille de Ramón de ne pas lui donner suffisamment d’amour. Venu lui rendre visite, il tente de le convaincre de renoncer à son projet. Ramón maintient sa décision. Il demande à Rosa, qui l’aime, de l’aider à mourir. Elle s’y refuse. Avec Julia, désormais en fauteuil roulant, il travaille à son livre.

D’un commun accord, tous deux décident de se suicider dès sa publication. Mais Julia se raccroche à la vie. Pour convaincre les juges qu’il est sain d’esprit, Ramón se rend devant le tribunal de La Corogne qui ne lui donne même pas l’occasion de s’exprimer. Rosa est venue le soutenir. Très éprise, elle lui propose de s’installer chez elle et accepte désormais de l’aider à en finir avec la vie. Ramón quitte sa famille. Il prépare soigneusement sa mort en brouillant les pistes pour que personne ne soit poursuivie. Puis il enregistre ses derniers instants. Quelque temps plus tard, Gené rend visite à Julia pour lui remettre une lettre de Ramón. Elle a oublié qui il était…