Né en 1927
13 films
   
   
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Né Jerrold N. Schatzberg le 26 juin 1927 à New York, Jerry Schatzberg a fait ses études dans le Bronx, puis au collège de Forest Hill, enfin à l'Université de Miami. Après avoir travaillé dans l'entreprise familiale, ses parents étant fourreurs, il s'oriente en 1953 vers la photographie et devient peu après l'assistant du photographe de mode Bill Helburn. Au milieu des années cinquante, il crée son propre studio. A la fin de la même décennie, il commence à travailler pour d'importantes publications telles que "Vogue", "Cosmopolitan" et "Mc Call" où il s'impose dans les années soixante comme un des meilleurs photographes de mode,

Parmi ces commandes se trouve l’extraordinaire série "Cha Cha Cha", inspirée par la danse éponyme, dans laquelle il photographia des mannequins dans des postures et attitudes d’un naturel particulièrement inédit. Toujours en 1958, le photographe entama une série de portraits d’artistes, le plus souvent au début de leur carrière à l’époque. Parmi ces (parfois futurs) grands noms figurent : Bob Dylan, Faye Dunaway, les Rolling Stones, Andy Warhol, Catherine Deneuve, Francis Ford Coppola, Roman Polanski…

Quel que soit le sujet qu’il photographie, Jerry Schatzberg établit avec lui une proximité et une relation de confiance qui met le modèle à l’aise et lui donne une liberté, permettant au photographe de "capturer" leur personnalité au travers d’un geste ou d’une attitude. Ses portraits racontent toujours une histoire et ne se limitent pas au cadre de l’objectif, ce qui le rapproche de photographes majeurs comme André Kertész et Henri Cartier- Bresson. C’est tout naturellement qu’il prolonge au cinéma son univers visuel et sa quête insatiable de la vérité chez l’être humain.

Dans le même temps, il est amené à tourner des spots publicitaires pour la télévision, une quinzaine au total, de soixante secondes chacun. Tout naturellement, il passe, à plus de quarante ans, à la réalisation de films de long métrage avec, en 1970, Portrait d'une enfant déchue, au traitement plastique sophistiqué, basé sur les relations d'un modèle dépressif interprété par Faye Dunaway et d'un photographe de mode, auquel succède Panique à Needle Park, autre drame, mais traité dans un style semi-documentaire, situé dans le monde des toxicomanes délinquants dans lequel Al Pacino fait ses débuts cinématographiques et qui valut à son interprète féminine, Killy Winn, le Prix d'Interprétalion à Cannes 1971. Deux ans plus tard, L'épouvantail, road-movie, traité lui aussi dans un style semi-documentaire, relatant l'odyssée de deux paumés, Gene Hackman et AI Pacino, à la poursuite de leur rêve, il est lauréat, ex-aequo avec La méprise (The Hireling) d'Alan Bridges, de la Palme d'Or du Festival de Cannes 1973.

Après trois ans consacrés à la photographie qu'il n'a pas complètement abandonnée, Jerry Schatzberg tourne Vol à la tire, comédie dramatique, sur les rapports entre une voleuse de voitures, Stockard Channing, à la poursuite comme les héros de L'épouvantail du rêve américain, et un policier qui est un total échec critique et commercial. Après une nouvelle interruption de trois années, il abandonne le monde des marginaux qui jusqu'à présent était celui de tous ses films pour signer une comédie de moeurs sise dans les milieux politiques, La vie privée d'un sénateur (1979) , avec Alan Alda, Barbara Harris et Meryl Streep, que suit, produit par Sydney Pollack, Show bus, nouveau "roadmovie" situé cette fois dans le monde pittoresque des musiciens de "country and Western Music" avec Willie Nelson, Dyan Cannon et Amy Irving.

En 1983, il réalise en Tunisie Besoin d'amour, avec Gene Hackman et Henry Thomas, drame de l'enfance, remake de L'incompris de Luigi Comencini, puis enchaîne avec No small affair, une comédie dramatique sur un adolescent John Cryer, amoureux d'une chanteuse de rock " plus âgée" que lui, Demi Moore. Ce n'est que trois ans après qu'il met en scène, La rue (1987), un drame sur un journaliste d'investigation, interprêté par Christopher Reeve, confronté au milieu de la prostitution et du proxénétisme, que suit L'ami retrouvé (1989), avec Jason Robards, histoire de l'amitié de deux Allemands séparés par le nazisme.

Jerry Schatzberg est marié à l'actrice Maureen Kerwin qui joue par ailleurs dans Besoin d'amour, La rue et L'ami retrouvé.

En 1995, pour fêter le centenaire du cinéma, il participe au film collectif Lumière et compagnie. Cinq ans plus tard, en 2000, Schatzberg revient à la réalisation de fiction avec The day the ponies come back où il donne la vedette au jeune Guillaume Canet dans le rôle d’un jeune homme en quête d’un père qu’il n’a jamais connu.

L'oeuvre photographique de Jerry Schatzberg a été exposée au Centre Georges Pompidou, en 1982 et a fait l'objet d'un livre de Michel Cement et Jerry Schatzberg : Jerry Schatzberg, de la photo au cinéma " (Ed. du Chêne/Hachette, 1982).

Filmographie :

1970 Portrait d'une enfant déchue

(Puzzle of a downfall child). Avec : Faye Dunaway (Lou Andreas Sand), Barry Primus (Aaron Reinhardt), Viveca Lindfors (Paula Galba), Barry Morse (Dr. Galba). 1h44.

Un mannequin tente de faire le point sur sa vie. La dépression, puis la folie, la guettent au tournant...

   
1971 Panique à Needle Park

(The Panic in Needle Park). Avec : Al Pacino (Bobby), Kitty Winn (Helen), Alan Vint (Hotchner), Richard Bright (Hank). 1h50.

Helen vient d'avorter. Seule, désemparée, elle erre dans les quartiers pauvres de New York. Sa rencontre avec Bobby, un drogué, va redonner un sens à sa vie. Les deux jeunes gens décident de vivre ensemble. Helen est certes alarmée d'assister à la déchéance de son amant mais elle est sensible au climat de générosité et d'amitié qui entoure les drogués. Un inspecteur de la brigade des stupéfiants, Hotchner, a repéré la jeune fille et tente, par la menace, de lui faire dénoncer ses fournisseurs. Helen se drogue à son tour...

   
1973 L'épouvantail

(Scarecrow). Avec : Gene Hackman (Max Millan), Al Pacino (Francis Lionel 'Lion' Delbuchi), Dorothy Tristan (Coley), Ann Wedgeworth (Frenchy)

Max et Lion se rencontrent alors qu'ils font de l'auto-stop. Ils deviennent amis. Max sort de prison et va à Pittsburgh chercher son argent. Lion se rend à Detroit pour voir son enfant. Il vient de bourlinguer durant six ans et ne sait pas si c'est un garçon ou une fille...

   
1976 Vol à la tire

(Sweet Revenge / Dandy, the All American Girl). Avec : Stockard Channing (Vurrla Kowsky), Evan A. Lottman (les huissiers), Sam Waterston (Le Clerq), Franklyn Ajaye (Edmund). 1h30.

Dandy Cochran comparaît devant la justice pour avoir volé un miroir dans un immeuble de luxe. L'avocat commis d'office, Le Clerq, convaincu - par le physique et la candeur des yeux bleus de sa cliente - qu'il s'agit d'un simple écart, obtient une mise en liberté provisoire en se portant garant d'elle auprès du tribunal. Or, la jeune Dandy est une voleuse de voitures, qui n'en est pas à son premier coup, ni à sa première arrestation, et qui connaît les moindres subtilités du code pénal. Une brève conversation avec elle lui fait cependant comprendre qu'il a commis une bévue.

Dandy a un rêve : posséder une voiture de luxe, une Ferrari de 20 000 dollars, qui lui conférera un statut social. Afin de pouvoir l'acquérir, car il est hors de question de la voler, elle a élaboré une tactique ingénieuse qui consiste à voler et revendre cinq fois de suite le même véhicule après avoir obtenu cinq séries de faux papiers... Pendant qu'elle se livre aux larcins et escroqueries nécessaires au rassemblement de la mise de fonds initiale, Le Clerq découvre que sa cliente fait l'objet de plusieurs avis de recherches sous divers pseudonymes. Aussi lui conseille-t-il de se livrer à la police pour obtenir la clémence de la justice et échapper aux sept à dix années de prison qui la guettent. Loin de suivre son conseil, Dandy, tout occupée à voler un véhicule, ne se présente pas, le jour dit, à l'audience. Quand elle arrive enfin, Le Clerq trouve à peine la force de protester. Toutefois, quand quelques jours après, elle l'appelle pour lui annoncer son intention de se constituer prisonnière, il refuse de la recevoir. Dandy se venge alors en lui volant sa voiture.

Plus tard, son ami Andy, qui a été arrêté alors qu'il tentait, à sa demande, de voler un véhicule sur un parking, révèle tout ce qu'il sait sur elle. Dandy trouve alors refuge chez Edmund, voleur lui aussi, expert dans la fabrication de fausses clés. Mais un soir, la jeune femme qui est en train de voler une voiture, est surprise par deux policiers qui se lancent à sa poursuite. Edmund, qui l'assistait, leur coupe volontairement la route pour se faire prendre en chasse à sa place. Malheureusement, il perd le contrôle de son véhicule et fait une chute dans le vide.

Très affectée par la mort d'Edmund, Dandy se rend chez Le Clerq, dont elle ne parvient pas à éveiller la pitié. Alors qu'elle était venue avec l'intention de se conformer à ses vues, la jeune femme, furieuse, revient sur sa décision. Elle se rend chez le concessionnaire Ferrari auquel elle verse le dernier acompte. Enfin en possession de sa précieuse voiture, elle la conduit pendant quelques kilomètres, l'arrête devant chez Le Clerq, l'arrose d'essence et y met le feu...

   
1979 La vie privée d'un sénateur

(The Seduction of Joe Tynan). Avec : Alan Alda (Joe Tynan), Barbara Harris (Ellie), Meryl Streep (Karen Traynor), Rip Torn (Senateur Kittner). 1h47.

Marié à Ellie et père de deux enfants, Joe Tynan est sénateur libéral de la ville de New York. Prochainement, le Congrès doit statuer sur la nomination d'Edward Anderson à la Cour Suprême. Pour beaucoup de défenseurs de l'égalité des droits civiques, Anderson est un raciste et un ségrégationniste. Mais Tynan ne tient pas à s'opposer au vieux et puissant sénateur Birney, qui soutient avec acharnement cette nomination parce qu'elle lui permettrait d'éliminer un rival sérieux aux prochaines élections sénatoriales. Joe Tynan fait la connaissance de Karen Traynor, une jeune avocate ambitieuse et volontaire, qui entreprend de lui constituer un dossier accablant contre Anderson. Encouragé par la jeune femme, dont il est tombé amoureux. Joe décide de mener le combat contre Anderson, tandis que sa liaison avec elle menace l'existence de son propre ménage. Devant la commission sénatoriale. Joe remporte une éclatante victoire en obtenant la révocation d'Anderson tandis que le vieux Birney sombre dans la folie. Devenu une star de la politique, Joe doit prendre la parole le soir de la Convention Démocrate. C'est alors qu'Ellie lui annonce son intention de se séparer de lui. Rompant avec Karen, Joe supplie son épouse de demeurer à ses côtés : un divorce mettrait fin immédiatement à ses ambitions politiques. Tandis qu'il monte à la tribune, il guette des yeux la réponse d'Ellie, assise au premier rang.

   
1980 Show bus

(Honeysuckle Rose). Avec : Willie Nelson (Buck Bonham), Dyan Cannon (Viv Bonham), Amy Irving (Lily Ramsey), Slim Pickens (Garland Ramsey). 1h59.
   
1984 Besoin d'amour
 

(Misunderstood). Avec : Gene Hackman (Ned), Henry Thomas (Andrew), Rip Torn (Will), Huckleberry Fox (Miles). 1h30.

Andrew se retrouve orphelin de sa mère à 11 ans. Son père le prend comme confident puisqu'il est grand et se tourne plutôt vers son petit frère. Partagé entre ce rôle trop lourd pour ces frèles épaules et celui de protecteur de son cadet, Andrew croule sous le manque d'amour.

   
1984 No small affair

Avec : Jon Cryer (Charles Cummings), Demi Moore (Laura Victor), George Wendt (Jake), Peter Frechette (Leonard), Elizabeth Daily (Susan). 1h42.

   
1987 La rue

(Street Smart). Avec : Christopher Reeve (Jonathan Fisher), Kathy Baker (Punchy), Mimi Rogers (Alison Parker), Jay Patterson (Leonard Pike). 1h37.

Jonathan Fisher est journaliste dans un grand magazine new-yorkais. Il propose un peu à la légère à son patron, Ted Avery, une enquête sur un souteneur noir de Times Square. Mais ses tentatives pour pénétrer le milieu très fermé de la prostitution se révèlent désastreuses.

En désespoir de cause, il "bidonne" son article. Or, le personnage qu'il met en scène ressemble à Fast Black, un souteneur accusé d'avoir tué le client d'une de ses prostituées. Leonard Pike, l'assistant du procureur, veut obtenir de Jonathan des informations lui permettant d'inculper Fast Black. De son côté, l'avocat de Fast Black somme Jonathan de produire ses notes : puisque ces notes n'existent pas, la manoeuvre lui permettra de semer le doute et la confusion dans l'esprit des jurés. Ted Avery lui demande au contraire de ne pas céder aux pressions et promet de le soutenir.

Cette soudaine notoriété fait de Jonathan l'enfant chéri des médias. Il obtient une émission régulière à la télévision, mais son amie Alison, qui est au courant de la supercherie, commence à se détacher de lui.

Par l'intermédiaire de Punchy, une prostituée, Jonathan rencontre Fast Black. Il découvre un homme habile, cruel et dangereux, qui règne sur son cheptel par la crainte et la séduction. Fast Black exige de lui qu'il écrive de fausses notes permettant de l'innocenter et pour l'intimider, n'hésite pas à infliger à Punchy de graves sévices et à tenter de faire poignarder Alison par son chauffeur et homme de main, Reggie.

Dépassé par les événements, Jonathan avoue au juge son imposture, mais celui-ci ne le croit pas et le renvoie en prison. Punchy, qui s'était décidée à parler à Leonard Pike, est découverte morte. Ayant obtenu l'autorisation de sortir de prison, Jonathan demande à une prostituée de Fast Black de remettre de l'argent à Reggie et filme la scène. Puis il annonce à Reggie qu'il va montrer l'enregistrement à Fast Black. Fou de terreur à l'idée que son patron puisse penser qu'il a essayé de le doubler, Reggie s'enfuit. Lorsqu'il se trouve en présence de Fast Black, se croyant menacé, il l'abat le premier d'un coup de revolver.

   
1988 Clinton and Nadine

Film TV. Avec : Andy Garcia (Clinton Dillard), Ellen Barkin (Nadine Powers), Morgan Freeman (Dorsey Pratt), Michael Lombard (James Conrad), John C. McGinley (Turner). 1h50.
   
1989 L'ami retrouvé

(Reunion). Avec : Jason Robards (Henry Strauss), Christien Anholt (Hans Strauss, jeune homme), Samuel West (Comte Konradin von Lohenburg), Françoise Fabian (Comtesse von Lohenburg). 1h50.

1988. Septuagénaire taciturne, Henry Strauss, avocat d'affaires new-yorkais, annonce un jour à sa fille, surprise, qu'il se rend en Allemagne.

A Stuttgart, Henry erre quelque temps dans la ville, avant de se rendre dans un garde-meuble où il se fait ouvrir un local dans lequel sont entassés des meubles et des objets qu'il examine, songeur.

En 1932, Henry, qui avait seize ans, se prénommait Hans. Il était le fils d'un médecin juif. Au lycée, le Karl Alexander Gymnasium, où il étudiait, arriva un jour un nouveau, le comte Konrad Von Lohenburg, fils d'un éminent diplomate membre d'une très vieille famille aristocratique. Elégant et désinvolte, celui-ci ignorait superbement les autres fils d'aristocrates. Lui et Hans devinrent bientôt amis; ce qui déplut à nombre d'étudiants qui avaient fait les thèses hitlériennes auxquelles Konrad, trouvant les Nazis stupides, n'adhérait pas. Cependant, sa cousine Gertrud, à laquelle il avait présenté Hans, professait des idées pro-nazies. Et il dut avouer un jour à Hans qu'il ne le présentait pas à ses parents car ceux-ci étaient antisémites. Un malaise s'installa peu à peu entre les deux amis. A la rentrée scolaire, la situation avait empiré: les Nazis occupaient des postes-clés, les étudiants juifs étaient bousculés et Konrad voyait maintenant en la personne du Führer un Sauveur de l'Allemagne. Conscients des dangers qui menaçaient le pays, les Strauss mirent fin à leurs jours après avoir envoyé leur fils aux États-Unis, chez un oncle, où une chance de vie nouvelle lui était offerte Après plus de cinquante ans d'exil. Hans/Henry recherche dans un Stuttgart reconstruit les traces de son passé et cherche à savoir ce qu'est devenu l'ami qu'il n'a jamais oublié. Il interroge Gertrud, qu'il a pu retrouver. Mais celle-ci se tait. Il se rend au nouveau Karl Alexander Gymnasium, l'ancien ayant été détruit par les bombardements. C'est là qu'il apprend que Karl a jadis été exécuté par pendaison, pour avoir participé au complot contre Hitler.

   
1995 Une clocharde à New York
Segment de Lumière et compagnie
   
2000 The day the ponies come back

Avec : Guillaume Canet (Daniel Moulin), Burt Young (John Stoller), Monica Trombetta (Tilly DeCruccio), Nick Sandow (Joey). 1h35.

Restaurateur d’instruments de musique à Paris, Daniel accepte, à la demande de son ami Paul, de se rendre à New York pour une réparation urgente. Il part avec en poche l’adresse de son père, un producteur qui l’a abandonné quand il était seulement âgé de deux ans. Paul, sa fille Tilly et son mari Joey vivent dans un immeuble insalubre du Bronx dont Stoller, le propriétaire, refuse d’entreprendre les moindres travaux.
Dès son arrivée, Daniel est confronté à la violence quotidienne du quartier. En quelques minutes, on lui vole son appareil photo et il est témoin d’une fusillade. Il fait aussi la connaissance de Will, un gamin des rues dont la mère se prostitue pour acheter de la drogue, mais qui trouve une échappatoire dans les histoires qu’un vieil homme lui raconte. Effaré par les conditions de vie des locataires, Daniel tente de parlementer avec Stoller, mais leur discussion dégénère en une bagarre qui ne s’interrompt qu’avec la découverte de l’affiche d’un concert organisé par son père.
Au cours d’une fête de l’immeuble, Daniel révèle des dons inattendus pour la trompette. Tilly, battue et trompée à tour de bras par son mari, se rapproche de lui. Prenant enfin conscience de sa situation, elle annonce à Joey son intention de divorcer. Alors que tout l’immeuble assiste à un service religieux, des coups de feu éclatent à l’extérieur. Le petit Will, pris dans un règlement de comptes entre bandes rivales, succombe à une balle perdue.
À son enterrement, Stoller avoue à Daniel être son véritable père.