Tu ne tueras point

1988

Genre : Drame social

(Krotki Film o Zabijaniu). Avec : Miroslaw Baka (Jacek), Krzysztof Globisz (Piotr), Jan Tesarz (un chauffeur de taxi), Zbigniew Zapasiewicz (Przewodniczacy Komisji), Barbara Dziekan (Bileterka) 1h24.

Dans un grand ensemble de Varsovie, un chauffeur de taxi, venu tôt le matin chercher dans la cave un seau pour laver sa voiture, découvre le cadavre d'un chat noir, mort pendu. Il lave méticuleusement sa voiture. Jacek, un jeune garçon, âgé peut-être d'une vingtaine d'années, le visage fermé, rôde dans la ville. Peter, un jeune étudiant en droit se prépare à passer son dernier examen, celui qui lui ouvre les portes du métier d'avocat. Jacek observe les arrêts de taxi. Il demande dans un atelier photographique des agrandissements de vieux instantanés sur lesquels figure une fillette en robe de première communion, peut-être sa jeune soeur, ou son amie. Il s'arrête dans un salon de thé et adresse un sourire à une petite fille qui lui fait des grimaces. Dans ce même endroit, Peter parle avec sa petite amie. Deux clients, un homme et une femme, proposent au chauffeur de les conduire dès qu'il aura fini de laver sa voiture. Mais celui-ci, après les avoir fait attendre, les abandonne sur le trottoir. Il s'arrête devant l'hôtel. Jacek monte et indique une adresse dans les faubourgs.

Il se fait conduire au bord du fleuve, étrangle le chauffeur, l'assassine sauvagement, l'achève à coups de pierres. Il est arrêté, jugé et condamné à mort, malgré les efforts de Peter, commis d'office pour le défendre. Celui-ci essaie d'obtenir du juge que l'on revienne sur la sentence, que la peine soit commuée en temps de prison. Refus catégorique, Le bourreau se prépare minutieusement. Il vérifie la corde, huile la trappe. L'avocat recueille quelques confidences de Jacek. Quelques années auparavant, un tracteur avait écrasé sa soeur cadette. L'homme était saoul, lui aussi. C'est le souvenir de cette faute qui a fait de lui un assassin. Jacek tente de s'échapper, mais en vain : il est pendu, "proprement". Peter ne peut regarder ce "spectacle " et se met à pleurer.

Version cinéma de l’épisode 5 du Décalogue.