Le beau joueur

1931

(Smart Money). Avec : Edward G Robinson (Nick Venizelos), James Cagney (Jack), Evalyn Knapp (Irene Graham), Ralf Harolde (Sleepy Sam), Paul Porcasi (Alexandre), Noel Francis (Marie), Polly Walters (Lola). 1h20.

Nick Venizelos, un barbier américain d'origine grecque installé dans une petite ville, nourrit une passion à peu près égale pour le jeu et pour les jolies blondes. Sa réputation est telle que ses clients et vieux amis s'associent pour lui prêter une forte somme, qu'ils le chargent de risquer pour eux en ville. L'ingénu y tombe entre les mains de joueurs professionnels qui ont tôt fait de le plumer. De retour dans son échoppe, il amasse un nouveau pécule, puis s'en va tenter à nouveau sa chance. On ne l'y reprend pas et c'est lui qui fait rouler la bande d'escrocs dans la poussière. Soudain riche, il ouvre un salon de jeu et se trouve vite en butte aux persécutions de la police...

Le film devait réunir dans l'esprit des producteurs de la Warner, les deux vedettes du film de Gangster : James Cagney et Edward G Robinson. Le problème, c'est que si Edward G Robinson a tourné déjà plus d'une dizaine de films en 1931, James Cagney n'en a tourné que quatre, dont certains comprenant de bien petits rôles et il est réduit ici à un second rôle. L'affrontement entre les deux vedettes du film de gangster va donc tourner court et se limiter à un affrontement final, assez surprenant. Enfin dans ce film, Cagney aura toujour pour Robinson un rôle de mère protectrice qui rend presque impossible tout conflit.