Vrai faux passeport

2006

Film réalisé pour l'exposition Voyage(s) en utopie. 0h55.

Carton : "Fiction documentaire sur des occasions de porter un Jugement à propos de la façon de faire des films". Sont montrés des extraits de films de cinéma ou de télévision, des reportages et des séquences d’actualités de les mots "VRAI" et "FAUX" , "BONUS", "MALUS" viennent en surimpression au bas de l’image. Malus à l’agressivité des actuels joueurs de tennis, Claire Chazal, à des scènes de films de Tarantino, Suleiman, Verhoeven, Gitai, DeMille… Bonus à Dreyer, Cocteau, Rossellini plusieurs fois, Artaud, Peter Watkins, Chaplin…

"Je prélève, je mets en rapport, et je juge" pourrait dire Godard à propos de ce film constitué d'images diverses. Ces images sont porteuses d'un "bonus" ou d'un "malus" incrusté. Mais l'image est jugée vis à vis de grands thèmes historiques - Les Dieux, Histoire, Torture, Liberté, Enfance, Politique, Terreur, Miracle, Beauté, Existence, Pauvreté, Défaite, Eros, Reportage, Matière, Analogie, Certitude (aveugle), Patrie (ordure), Douceur (fatalité), Victoire (mort) -et non pas pour la valeur du film en lui-même qui est juste ou non, bon ou non, en fonction de la succession de ses seules images. S'il semble ainsi s'en prendre à un plan de Chantal Ackerman son jugelmnetse tarnsforme "peu à peu en un art de l’analogie, de l’attention, de la douceur et peut-être même en un art d’aimer".

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