1972

Filmé au coeur des ruines de l’Egypte antique, le film détourne cette fois les stéréotypes du peplum vers un horizon mystique pré-chrétien : les Anciens Astronautes et les Supérieurs Inconnus, Zarathoustra et les Thélémites, les Divinités Egyptiennes et les entités extra-terrestres convergent le temps d’une sarabande thaumaturgique, où le mysticisme occulte et la pop culture psychédélique fusionnent avec un éclat inouï.

 

Le film est enluminé par un chatoiement de couleurs primaires et de tuniques somptueuses, enjoignant le spectateur à ressentir les forces solaires et telluriques. La musique, aussi fascinante et hypnotique que les images, joue un rôle essentiel dans ce cérémonial du troisième type. Initialement commandée à Jimmy Page, autre disciple de Crowley (la légende raconte que Kenneth Anger, suite à une querelle insoluble, lui aurait jeté un sort qui le rendit atrocement malade), elle fut finalement composée entre 1977 et 1979 en prison (et en lévitation?) par Bobby Beausoleil, ex-musicien du groupe Love devenu membre de la secte satanique de Charles Manson. Si l’on ajoute à cela la présence de Marianne Faithfull et Donald Cammell (autre cinéaste illuminé, suicidé en 1996), on comprend mieux pourquoi ce film fait l’objet d’un tel culte.

 

Retour à la page d'accueil

Lucifer rising
Genre : Film expérimental