Eaux d'artifice

1953

Avec : Yvonne Marquis. 6'.

A l'intérieur de l'eau puis fondu enchaîné sur le jet d'eau qui grossit et arrosages d'escaliers sur lesquels surgit une princesse gros plan sur l'eau coulant de la rambarde sortant de la bouche d'un dieu de pierre puis jets d'eau et fondu sur la princesse continuant de descendre les escaliers. Fondu sur une chute d'eau et retour à la statue de pierre de sa bouche coule une source (changement musical) et la princesse continue de descendre les escaliers dont la rambarde enserre l'eau qui coure fondu sur l'eau enserrant deux poissons de pierre et fondu sur la princesse en haut des escaliers qui les descend en trois séquences reliées par deux fondus ; arrivée en bas fondu sur la grande cascade du château qui se fond en petits jets d'eau partiels.

L'eau coule d'un diable de pierre et s'en vient retrouver la princesse qui s'arrête devant un jet d'eau puis apparaît au-dessus de celui-ci.

Sur les marches de l'escalier de nouveaux jets d'eau. La princesse apparaît jets d'eau ; la princesse fuit par l'arrière du jardin. On ne voit plus que les jets d'eau fontaine puis princesse au-dessus des escaliers.

Retour à la statue de pierre abondamment arrosée et la princesse avec son éventail qui descend les escaliers sous le regard de deux statues aquatique. Jet d'eau et princesse fuyant de dos.

Reprise musicale. La princesse est vue de face, de profil, de dos. Pierre, eau et princesse se confondent puis jet d'eau et princesse sous un jet d'eau protecteur qui l'absorbe la fait disparaître sortir d'un passage secret. Princesse et petit jet d'eau surplombant se transforment en grand jet d'eau.

Tourné dans les jardins de la Villa d’Este en Italie, c'est une ode baroque à l’élément aquatique sur une musique de Vivaldi. Derrière des atours de féérie désuète, cette symphonie visuelle au montage staccato convoque une dimension alchimique : cette élégie aux geysers d’eau s’apparente à un principe de purification et de régénération .