Né en 1924 à Marseille, René Allio n'aborda le cinéma qu'au début des années 60 lorsqu'il réalisa un film d'animation d'une trentaine de minutes intégré à la mise en scène d'une pièce de Gogol, Les âmes mortes. Auparavant, Allio, après des études littéraires, s'était d'abord consacré à la peinture - ses oeuvres furent exposées à plusieurs reprises, à Paris, entre 1957 et 1962 - et, surtout, au décor de théâtre. C'est ainsi qu'il créa, à la fin des années 50, les décors, mais aussi les costumes, d'un certain nombre de pièces d'auteurs contemporains, Adamov, Vauthier, Ionesco, entre autres, pour divers théâtres d'avant-garde parisiens et centres d'Art dramatique de province. En 1958, il devient le collaborateur régulier de la Compagnie du Théâtre de la Cité, à Lyon, que dirige Roger Planchon. Il est alors le décorateur de grandes oeuvres du répertoire classique, de Shakespeare, Molière, Racine, Marivaux à Brecht. La renommée d'Allio déborde les frontières et les plus grands théâtres et opéras du monde font appel à son talent : la Scala de Milan, le National Opera de Londres, le Metropolitan Opera de New York, l'Opéra de Cologne, etc. Il se marie avec la comédienne Malka Ribowska.

En France, il travaille aussi pour la Comédie Française, l'Opéra de Paris et est amené à réfléchir aux problèmes de l'architecture théâtrale et de l'espace scénique contemporains. Il participe à la construction ou à la transformation de théâtres, tel le théâtre Sarah-Bernhardt à Paris, devenu le Théâtre de la Ville.

Son premier long métrage au cinéma, La vieille dame indigne (1965), connaît un succès critique et commercial inattendu. Couronné dans de nombreux festivals internationaux, il consacre également le talent d'une grande comédienne, Sylvie, l'inoubliable vieille dame du film. Si les deux films suivants, L'une et l'autre (1967) et Pierre et Paul (1969) , connurent une carrière plus modeste, il n'en alla pas de même pour Les camisard (1972) qui, grâce au lancement original d'une station de radio, RTL, rencontra un large public. Reconstitution scrupuleuse d'un épisode douloureux de l'Histoire, la lutte qui opposa au début du XVIIIe siècle les troupes de Louis XIV et les protestants - les Camisards - condamnés par la révocation de l'Edit de Nantes en 1685, ce film illustre un des soucis majeurs de l'oeuvre d'Allio : la recherche des racines culturelles et historiques de la France contemporaine.

Moi, Pierre Rivière... (1976) et Le matelot 512 (1984) participent du même souci, Rude journée pour la reine (1973), interprété par Simone Signoret, satire violente de la presse du coeur et de son entreprise de déformation de la réalité, se veut, aux côtés de La vieille dame indigne et de Pierre et Paul, une dénonciation de tout ce qui, dans la société de consommation, tend à couper l'individu de ses racines, à lui faire perdre son identité et, donc, sa liberté. Identité qu'Allio, pour ce qui le concerne, entend préserver : Retour à Marseille (1980) et L'heure exquise (1981) sont, à cet égard, les souvenirs quasi autobiographiques du cinéaste sur les lieux et le temps de son enfance.

Des lieux et un temps que René Allio veut conserver dans la mémoire de toute une région lorsqu'il crée, en 1979, à Vitrolles, dans les Bouches-du-Rhône, un Centre de Création Cinématographique Méditerranéenne qui sera à l'origine de ses trois derniers films, mais aussi de Histoire d'Adrien (Jean-Pierre Denis, 1980), du Montreur d'ours (Jean Fléchet, 1983) et de Rouge midi (Robert Guédiguian, 1984).

René Allio est mort le 27 mars 1995 à Paris.

Filmographie :

Courts-métrages : La meule (1963)

1965

La vieille dame indigne
Mme Berthe, soixante-dix ans, vient de perdre son mari. Certes, elle pourrait ne pas rester seule; deux de ses cinq enfants, Gaston et Albert, vivent et travaillent encore, non loin d'elle, à Marseille. Albert, d'ailleurs, compte bien profiter du capital qu'a dû laisser son père pour renflouer l'entreprise de transport montée avec l'argent de Gaston. Mais la vieille dame, qui a consacré toute sa vie à son mari, à sa famille, ne parait pas du tout disposée à finir son existence comme elle l'a commencée, dans la médiocrité et dans l'ombre des autres, fussent-ils ses enfants. Bien au contraire, Mme Berthe, à la surprise choquée de ses proches, décide de se consacrer à elle-même et à la découverte du monde. Elle sort, se promène, même le soir. Elle va au restaurant, se lie d'amitié avec Rosalie, la jolie serveuse aux moeurs très libres, et avec les amis de celle-ci, Alphonse, par exemple, un cordonnier qui raconte avec une faconde intarissable de merveilleux voyages peut-être imaginaires. Pour mener cette vie nouvelle, la vieille dame a besoin d'argent. Elle vend tous ses meubles, son argenterie, les souvenirs de sa vie passée. Elle peut alors acheter des robes à Rosalie et, un comble, s'offrir une voiture, une 2 CV. C'en est trop pour Albert, dont l'affaire périclite et qui comptait hériter. Il charge son fils Pierre de découvrir où sa grandmère trouve l'argent qu'elle jette par les fenêtres. Le jeune homme s'acquitte très mal de sa mission car il comprend fort bien le comportement de Mme Berthe. De plus, il est tombé amoureux de Rosalie. Et, un soir, avant d'aller au cinéma avec sa jeune amie, la vieille dame indigne meurt sans bruit.
   

1967

L'une et l'autre
 

1h08

Un homme confie ses douleurs et ses rêves à la femme qui se trouve à ses côtés. Le cadre s'élargit : l'homme et la femme sont deux comédiens qui répètent une pièce sur une scène. Une fois dans sa loge, Anne Muret, la comédienne, met une perruque brune sur ses cheveux roux. "Je ressemble à ma sœur", confie-t-elle à André, un ami comédien. Anne a trente ans et vit depuis sept ans avec Julien, avec lequel elle voudrait rompre sans en avoir le courage. Elle espère puiser dans la rencontre prochaine avec sa sœur la force nécessaire à cet acte.

Ce soir-là, en rentrant chez elle, Anne rencontre Remoulin, un vieil ami de Julien. Celui-ci leur propose de collaborer à un roman-photo, "neuf et moderne", qu'il vient d'écrire. Julien en sera le photographe, Anne le modèle. Après bien des hésitations, Julien accepte, mais pas Anne, qui aime trop ce qu'elle fait au théâtre.

Le lendemain, Anne se rend à l'aéroport attendre sa sœur Simone. Mais celle-ci, très pressée, a tout juste le temps de lui glisser à la hâte une liasse de billets avant de prendre un autre avion. La déception d'Anne est à la hauteur de son attente. Par dépit, elle se rend dans un palace et honore la réservation qu'elle avait prise pour sa sœur. Une fois dans la chambre, elle installe objets personnels et photos avant de revêtir un manteau, identique à celui que portait sa sœur. Les répétitions reprennent, suivies par de coutumières confidences d'Anne à André sur l'effritement de son couple. Le lendemain, Anne téléphone à Julien en se faisant passer pour Simone; elle le veut le voir à propos d'Anne et lui donne rendez-vous dans un café. Julien s'y rend et attend vainement Simone. Quand, plus tard, il retrouve Anne, Julien ne peut garder le secret : il avoue que Simone lui a posé un lapin. Remoulin surgit avec son amie et tous les quatre vont au cinéma voir LE PLAISIR de Max Ophuls. De retour au domicile conjugal, Julien essaye de faire avouer à Anne ses problèmes. Elle retourne à l'hôtel et s'y installe tout à fait.

Après les répétitions, André raccompagne Anne à son hôtel et repart. Ne parvenant pas à consommer la séparation, Anne appelle Julien au téléphone. Inquiète de ne pas le trouver, elle retourne chez eux, déchire le mot d'adieu qu'elle avait rédigé et se couche. Julien la retrouve après avoir parcouru tout Paris. Revenue le lendemain à l'hôtel, Anne se métamorphose tout à fait en Simone. Sous ce déguisement, sûre d'être devenue une autre, elle décide de parler à Julien. Celui-ci n'est pas dupe, mais il découvre une autre Anne, capable, celle-là, de prononcer les mots définitifs de leur rupture.

   
1969 Pierre et Paul
  À quarante-deux ans, Pierre a le sentiment " d'être arrivé". Issu d'une famille modeste, il a su, à force de volonté, gravir un à un les échelons et parvenir à une situation sociale enviable. Conducteur de travaux dans une entreprise de construction, il peut s'offrir les petits à-côtés qui rendent la vie plus confortable - une voiture neuve, une caméra amateur, etc. - et s'adonner à ses loisirs préférés : le sport et la musique. Divorcé après une première expérience malheureuse, Pierre s'est contenté jusque-là de vivre dans un deux pièces dont il est locataire. Mais il vient soudain de décider l'achat, à crédit, d'un appartement neuf et spacieux, dans une belle résidence. Il en a fait la surprise à Martine, une secrétaire de vingt-six ans avec laquelle Pierre file depuis peu le parfait amour. Dans la vie professionnelle de Pierre, tout n'est pourtant pas rose. Ses collaborateurs lui reprochent sa précipitation, qui les a conduits à commettre des erreurs sur un chantier. Un jeune ingénieur, revenu d'un stage aux États-Unis, devient le favori du patron. Les syndicats reprochent à Pierre d'avoir licencié un ouvrier sur un simple coup de tête. Autant de petits tracas qui semblent glisser sur Pierre sans jamais parvenir à entamer la confiance qu'il a en lui.

Et puis, brusquement, un événement inattendu va faire chanceler cette belle assurance. Son père Paul, être sombre et un peu distant qui vient de prendre sa retraite, tombe malade. Avant même qu'il ait pu en prendre conscience, Pierre se trouve aspiré dans la spirale infernale : médecins, ambulance, opération... Au bout : la mort du père. Pour Pierre, la nouvelle s'accompagne d'une révélation : un être vit, meurt, puis il s'efface et tout le monde s'empresse de l'oublier.

Après avoir offert à son père de luxueuses obsèques, Pierre emménage dans l'appartement neuf. Il y installe non pas Martine, mais sa mère, qui apporte avec elle les lambeaux d'une vie familiale brisée. Mais Martine, lasse d'attendre, le quitte; de plus les banquiers saisissent ses biens. La bulle dans laquelle vivait Pierre s'est crevée, tout lui semble désormais dérisoire et vain. La seule issue lui paraît être la révolte. Retranché chez lui après une altercation, il prend son fusil et tire sur la foule. Il s'effondre alors en larmes, suppliant le médecin de le soigner.

   
1972 Les camisards
En 1685, à la suite de la révocation de l'Édit de Nantes par Louis XIV, un groupe de protestants des Cévennes, dirigé par Gédéon Laporte et Abraham Mazel se révoltent en pillant les églises, en exécutant les traîtres. Jacques Combassous est l'un d'eux. Il les a rejoints à la mort de sa femme.

L'assassinat de Villeneuve déclenche les hostilités. Le capitaine Poul est chargé de rétablir l'ordre. Jean Cavalier et ses hommes proposent de venir grossir les rangs des insurgés. Ayant intercepté un courrier, Gédéon apprend qu'un ancien temple sert de dépôt d'armes. Il s'en empare peu avant le retour de la garnison. À Champdomergue, ils affrontent les troupes du capitaine Poul mais doivent se replier à l'arrivée de la garnison. Cavalier et son groupe les quittent. Marie est emprisonnée. Mme Villeneuve est capturée et échangée contre Marie. Borely, le remplaçant du subdélégué Villeneuve menace Poul qui redouble d'ardeur. Il persécute les habitants qui ont recueilli les rebelles.

L'hiver a rendu la lutte difficile. Un nouveau combat s'engage. Gédéon est tué. Sa tête et celle des autres victimes que Poul fait passer pour n'être que celles des protestants sont exposées dans le pays. Jacques rejoint le groupe de Cavalier. C'est à cette époque-là, vers 1703, que l'on commença à les appeler " Les camisards".

   
1973 Rude journée pour la reine
Jeanne mène une vie terne dans un pavillon de banlieue cerné par les HLM, ayant oublié depuis longtemps ses rêves de petite fille lorsqu'elle se demandait si, plus tard, elle serait star de cinéma ou princesse. Albert, son compagnon, dont elle a élevé le fils, Julien, a perdu sa situation et subit les humiliations d'un emploi dégradant: veilleur de nuit dans une grande surface. Ils vivent avec les parents de Jeanne, Charles et Rose, sa sœur Mathilde, qui n'est pas un modèle de vertu et sa belle-mère Catherine. Jeanne fait des ménages et, pour masquer la réalité quotidienne, se projette dans la vie des Rois et des Reines dont elle lit la destinée dans les quotidiens.

Julien, qu'elle adore comme son propre fils, irrite son père en raison de ses perpétuels changements de travail. Il a fait un enfant à Annie que les parents, d'honnêtes commerçants, séquestrent. Albert est atterré par la nouvelle, tandis que Jeanne imagine ce que serait le mariage dans une version heureuse des faits. À la suite d'une sombre histoire de vol de voiture, Julien se fait arrêter. C'est la consternation. Albert interdit qu'on écrive à son fils en prison.

Une année s'écoule. Libre, Julien revient clandestinement solliciter l'aide de Jeanne. Il la charge de remettre une lettre à Annie. Dans son imagination, cette simple action se complique de rebondissements inattendus selon qu'elle se met dans la peau d'une riche bourgeoise ou de la Présidente de la République. Au terme d'une rude journée, Jeanne aura la joie de voir Julien, Annie et leur enfant réunis pour une nouvelle vie.

   
1976
 

Avec : Claude Hébert (Pierre Riviere), Joseph Leportier (M. Riviere), Jacqueline Millière (Mme Riviere), Antoine Bourseiller (Le juge Legrain), Emilie Lihou (La grand-mère paternelle), Pierre Leomy (Le juge de paix), Jacques Debary (Le docteur Bouchard), Annick Gehan (Aimée), Nicole Gehan (Victoire), Michel Amphoux (Le greffier Lebouleux), Childeric de Boix Cuillé (Le procureur du roi). 2h05.

Inspiré par des faits réels. Le 3 juin 1835, Pierre Rivière, un jeune paysan normand de vingt ans, égorge à coups de serpe sa mère, sa sœur Victoire et son jeune frère Jules. Il prend la fuite et erre plusieurs semaines dans les bois avant de se faire arrêter. A peine emprisonné, le meurtrier, que la plupart des témoins décriront comme un garçon au comportement étrange, voire comme un idiot, entreprend la rédaction d’un épais mémoire, texte d’une stupéfiante beauté, véritable autobiographie dans laquelle il expose les raisons qui l’on conduit à son geste : délivrer son père des « peines et afflictions » que lui faisait subir son épouse depuis le premier jour de leur mariage... Criminel monstrueux ou « pauvre » fou ? Le débat opposera longtemps magistrats et psychiatres.

   
1980 Retour à Marseille

Avec : Raf Vallone (Michel), Andréa Ferréol (Cécé), Jean Maurel (Charles), Gilberte Rivet (Gilberte), Paul Allio (Le mino), René Fontanarava (Charlot), Danielle Durand (Claudia), Marie Cecora (Rose). 1h57.

Après de nombreuses années d'absence, passées à Milan puis à Rome où il a fait fortune. Michel revient à Marseille, assister à l'enterrement de sa tante. Là, il retrouve sa famille au grand complet sa soeur. Jeanne, ses cousins et son oncle. Charles, qui mènent des existences modestes, essentiellement agitées par les problèmes de leurs enfants. Au cours de la cérémonie, la voiture de Michel, qui contient des documents confidentiels et un revolver, est volée par son propre neveu, surnommé le Mino. Michel, qui ne veut pas mêler la police à ces histoires, trouve une aide et bientôt une complice en Cécé, la mère de Claudia, petite amie du Mino. Ses recherches l'amènent à côtoyer l'univers des petits délinquants, plus revanchards que mauvais bougres, et à se frotter à leur vie désoeuvrée dans la cité.

Parallèlement ses déambulations dans Marseille ressuscitent nombre de souvenirs d'enfance, même si la ville, devenue tentaculaire, a considérablement changé.

Petit à petit, il remonte la filière de ses voleurs. Par Lydie, une jeune paumée, amie de Claudia, il apprend qu'un " casse " se prépare au port. Puis André, un petit voyou de la bande, entre en contact avec lui pour marchander les documents volés dans sa voiture, et lui apprend involontairement, le lieu du casse.

Alors que Michel et Cécé tentent d'empêcher l'opération, celle-ci vire au drame : un gardien est tué. Michel essaie de raisonner les adolescents réfugiés dans la cave de Cécé. Trop tard, la police l'a suivi et cerne l'immeuble. Le Mino sort l'arme au poing, esquisse un mouvement de fuite et est abattu.

   
1981 L'heure exquise
  Documentaire sur le Marseille des années 20 aux travers des souvenirs de René Allio.
   
1984 Le matelot 512

Avec : Dominique Sanda (La Commandante / Mireille), Jacques Penot (Max), Bruno Cremer (Le Commandant Roger), Laure Duthilleul (Colette), Michel Piccoli (Récitant), Tchéky Karyo (Le balafré / André). 1h40.

Le début du siècle, à Marseille. Le jeune Max - 18 ans - rêve de la mer, des bateaux et d'une vie remplie d'aventures. Il s'engage donc dans la marine et devient le "matricule 512". Puis il est envoyé à Lorient pour recevoir sa formation de marin. C'est là que son destin prend forme : Max devient provisoirement l'ordonnance du commandant Roger - un homme qui représente pour lui l'expérience et la maturité - et rencontre la jeune Colette, domestique du commandant, avec laquelle Max va nourrir un projet de mariage très sage. Mais tout va être bouleversé par l'apparition de l'épouse du commandant - une très belle femme, très énigmatique, dont Max va immédiatement tomber amoureux.

Max et la commandante se voient secrètement, mais la destinée du jeune matelot va encore prendre un tour bizarre. Alors qu'il s'est disputé, devant témoins, avec un de ses jeunes collègues - l'aspirant Denis - ce dernier est retrouvé mort quelque temps après, et Max est accusé de meurtre. Il est condamné à une longue réclusion, mais profitera de l'incendie du navire où il est interné pour faire croire qu'il fait partie des victimes. En réalité, Max s'évade et s'engage dans la Légion, à Sidi-Bel-Abbès. Là, il s'efforce d'oublier la commandante et songe à retrouver Colette lorsqu'il regagnera la France. Mais la Première Guerre mondiale éclate, Max part au front, et son destin lui joue encore des tours : Max, blessé, retrouve par hasard la commandante, qui dirige l'hôpital où il est soigné ! Cependant, à la fin de la guerre, la commandante sera assassinée : elle était compromise dans une sale affaire de trafic d'opium avec un mauvais garçon dit "le Balafré" et une certaine Lina Colomba. Max pourra enfin mener une vie normale et épouser Colette.

   
1988 Un médecin des lumières
  Avec : Vincent Gauthier (Simon Bertigny), Emmanuelle Grange (La comtesse), Jean-Paul Wenzel (Le comte), Olivier Perrier (Chapendu), Sylvie Herbert (Barbe), Judith Henry (Héloïse).
   
1991 Transit
Avec : Sebastian Koch (Gerhardt), Claudia Messner (Marie), Rüdiger Vogler (le docteur), Magali Leiris (Nadine, Judith Henry (Yvonne), Nicole Dogue (Claudine). 2h05
   
   
   
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(1924-1995)
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