Radio days

1987

(Radio days). Avec : Mia Farrow (Sally White), Dianne Wiest (Bea), Seth Green (Joe), Don Pardo (l'animateur de 'Guess That Tune'), Martin Rosenblatt (Mr. Needleman), Helen Miller (Mrs. Needleman), Danielle Ferland (l'enfant star). 1h28.

Une voix " off " évoque les souvenirs pittoresques des grandes heures de la radio, quelques semaines avant la Seconde Guerre mondiale. Joe se souvient des rues du quartier de Rockaway sous les couleurs d'un automne pluvieux.

"Il était une fois " deux cambrioleurs en activité dans l'appartement des voisins, Mr et Mrs Needleman. Tout en cambriolant, ils participent à un jeu radiophonique qu'ils remportent. Les Needleman sont étonnés de voir arriver le lendemain matin meubles et appareils ménagers divers !

Joe est le fils d'une modeste famille juive, aussi nombreuse qu'unie. Il se passionne pour les aventures du Vengeur Masqué. Ses parents trouvent les prétextes les plus futiles pour se quereller; l'oncle Abe, grand prêcheur devant l'Éternel, n'a d'oreilles que pour la chronique du commentateur sportif Bill Kerm; Tante Cecil est toujours hilare à l'écoute du ventriloque de la radio; Tante Bea, béate devant les chansons sentimentales, songe à l'introuvable Prince Charmant. Cette pauvre Tante Bea qui n'avait vraiment pas de chance... L'un de ses prétendants, Mr Manulis, avait pris la fuite au moment crucial en entendant Orson Welles annoncer l'arrivée des Martiens !

Joe n'a pas oublié ses tours pendables et ses premières émotions, généralement liés à des émissions de radio : une chanson qui lui rappelle Evelyn Goorwitz, son premier amour déçu; l'école hébraïque qui n'avait pas apprécié le détournement d'une collecte au profit du Vengeur Masqué; l'annonce d'une invasion imminente, japonaise ou allemande, éclipsée par l'éveil sexuel : sa future institutrice se dandinant, nue, derrière sa fenêtre. B y avait aussi la candidate Sally White, à la voix inégalable, prête à donner son corps au premier venu qui pourrait lui obtenir un "job " à la radio...

Souvenirs nostalgiques d'une époque bercée par les chroniqueurs et feuilletons radiophoniques, au son des mélodies de Cole Porter, Glenn Miller et des airs éternels, tels " Tico, Tico " et " September Song".

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