Les différents emplois de la variation de mise au point dans Morse

 

dimension fantastique
(dès la fin du générique, la réalité visible va se doubler d'une dimension plus trouble)
dimension fantastique
(personnage mystérieux)
dimension fantastique
(suggestion de deux mondes séparés, le fantastique et le réel)
dimension sociale
(Oskar n'est pas dans une bulle : policier ricaneur et Conny, le chef de bande)
dimension sociale
(Oskar est menacé par son environnement, Martin derrière lui)
dimension sociale
(Oskar est menacé par son environnement, surgissement de Conny)
dimension fantastique
(première apparition d'Eli dans le dos d'Oskar avec travelling circulaire et changement de mise au point)
effet de narration
(le matériel oublié, jeté au premier plan puis Hagen s'excusant. Remplace le montage classique d'un plan d'insert sur un objet et d'un gros plan de visage)
dimension fantastique
(suggestion de deux mondes séparés, le fantastique et le réel)
effet de narration
(la mère interroge, Oskar répond, deux plans en un seul)
Alors que le plan est préparé pour une variation de mise au point (flou de l'arrière plan), Alfredson choisit une classique succession de deux gros plans. La surprise de la première apparition du visage d'Eli en gros plan n'en est que plus forte.
effet de narration
(Lacke et Jocke se quittent près d'un pont d'où Gösta, dans sa résidence Centrum, les observe.)
dimension sociale
(Oskar est menacé par son environnement, ne parvient pas à rester dans sa bulle, victime d'une nouvelle brimade de Conny)
La succession d'allers-retours nets et flous lorsqu'Eli accepte d'être "la petite amie" d'Oskar scelle leur inclusion dans le même monde, dans le même plan de façon plus efficace qu'une succesions de champs contre-champs séparés.
dimension sociale
(la tendre relation d'Oskar et Eli ne parvient pas à résoudre l'isolement d'Oskar)
dimension fantastique
(annonce d'une solution plus violente à venir)
     

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