Pierre Combet-Descombes dessine le paysage industriel dans une composition en triptyque (peinture en trois panneaux distincts dont un au milieu assure le lien entre les panneaux latéraux et constitue le sujet principal de la scène) semblable à la pellicule d’un film où l’on verrait évoluer (matin, midi et soir), avec des cadrages et des plans différents (vue générale dans le panneau central, et détails avec travelling avant sur les fourneaux dans les panneaux latéraux), l’incendie des hauts-fourneaux de chasse sur Rhône. « Les Hauts fourneaux de Chasse » marque l’apparition du paysage industriel qui remplace peu à peu le paysage rural. La touche dynamique et virevoltante fait papillonner l’intensité du feu sur la toile. Les couleurs complémentaires, à dominante bleu et orange, évidence de l’ombre et de la lumière, renforcent la violence du drame.