Editeur : MK2. Juin 2010. 20 €

Supplément :

  • Scènes coupées des films originaux

  • 2 interviews de Quentin Tarantino

Un film documentaire sur le plus dépravé des cinémas : le cinéma australien des années 70-80. Séries B, séries Z, des films de genre…

Si le film présente des starlettes dénudées, des rats mangeurs d’hommes, la meilleure recette pour faire du vomi convaincant, les démêlées ahurissants d'un lapin avec la censure, des meurtriers à la machette, des courses-poursuites démentielles, du kung-fu approximatif et un érotisme lourdingue de pacotille, il est aussi extrêment précis sur les caractéristiques propres du cinéma australien.

Not quite Hollywwod est ainsi un document pédagogique indispensable et passinnant entrainé par la verve de Quentin Tarantino (admirateur passionné de Patrick et Long Week-end) Jamie Lee Curtis, Dennis Hopper, George Lazenby, Stacy Keach, Richard Franklin, Ted Kotcheff, George Miller, Russell Mulcahy, Brian Trenchard-Smith…


Cette émergence des films Z coincide avec La nouvelle vague australienne : My brillant carrer (Gillian Armstrong, 1979) Getting of wisdom, Breaker Morant. Or mieux que ceux-ci, ils permettront la renaissance d'une industrie du film en Australie. Seules alors vennaient tourner des équipe etrangères tels Michael Powell avec Age of consent (1969, avec James Mason), Tony Richardson avec Ned Kelly (1970, avec Mick Jagger) ou Ted Kotcheff avec Le réveil dans la terreur (Wake in fright, 1971) qui inspirera Nicolas Roeg pour Walkabout en 1971.

Cette émergence est ainsi contemporaine de la revolution sexuelle et politique qui secoue l'Australie. The naked bunyit 1970 de John B. Murray met ainsi en scène un jeune homme timide qui est embauché par une agence de publicité pour mener une enquête sur le sexe en Australie. Il enquête sur l'homosexualité, les travestis, la prostitution et les clubs de striptease et autres variantes vis à vis de la «norme». Durant ses entretiens, il rencontre des célébrités, des experts auto proclamés du sexe, des prostituées, travestis, pop stars, acteurs, des législateurs et des pères la vertue.

La télévision, avec la série Numero 96, est alors plus libre que le cinéma car à la censure règne le terrible manchot, Prouse. Lorsque Don Chipp arrive au ministere des douanes, il met en place la catégorie Restricted qui permet plus de violence et plus de sexe explicite.

La vague étotique pour beaufs décomplexés

Stork en 1971 de Tim Burstall sera la première comédie qui rencontrera un succès considérable. Bruce Beresford triomphe ensuite avec The adventures of Barry McKenzie (1972) mettant en scène Londres envahie par des crottes de chiens et, surtout, une scène de vomi d'anthologie qu'il "retravaillera" dans Barry McKenzie holds his own (1974) où le héros vomit de la tour eiffel.

Nouveaux triomphe pour Tim Burstall avec Alvin purple en 1973 (Le film coûte 200 000 dollars et en rapporte 5 millions) et Alvin rides again en 1974 puis Eliza Frazer en 1976.

Les films de John Lamond sont pensés pour les 400 drive-in installés en Australie ainsi Australia after dark (1976), The ABC of love and sex australia style (1978), Felicity (1978), The true story of eskimo Nell (1974), Hoodwink (1981), Centrespread (1981), Fantasm (1976) Comes again (1977), Pacific banana (1980).

Les films de tueurs comatteux et films d'horreur de l'outback

De Terry Bourke : Inn of the damned (1974), Night of the fear (1972), Lady stay dead (1981), Brothers (1982)
Patrick (1978) de Richard Franklin sur un scénario d' Everett De Roche. Franklin est trsè imprécgné du psychose d'Hitchcock. le héros est dans le coma mais cosncient et grâce à la telekinesi contrôle les gens. tarantino s'en isnpire lorsque Ulma Thurman est paralysée juste aprsè al fusillade alors quon al croit morte elel crache au visage du shériff et, à l'hopital, elle garde les yeux ouverts.

Mythique, el film dobnnera uen suiet non autorisée en italie : Patrick vive ancora (Mario Landi, 1980)
Long week-end (Colin Eggleston,1978) sur un scénario d'Everett De Roche. le couple se dispute, saccage l'environement : la nature devient dingue, explique tarantino.

 

 
présente
 
Not quite Hollywood de Mark Hartley