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Riche homme d'affaires ayant fait fortune dans les cuirs et peaux, Carlo Bacchi,
qui donnait une grande réception chez lui pour son anniversaire, est
renversé et tué par un camion en rentrant de l'aéroport.
Le juge céleste devant lequel il comparaît lui annonce qu'il
doit aller en enfer. Révolté par cette décision, Carlo
apprend qu'il a été un mauvais mari en trompant sa femme Margo,
un mauvais père délaissant sa fille Luisa, un mauvais patron
pour s'être désintéressé du sort de ses ouvriers,
et qu'il a fait, en outre, le désespoir d'un inconnu nommé Santini.
En se défendant avec véhémence, Carlo obtient douze heures
de sursis pour réparer ses torts et sauver son âme. Il se relève
donc indemne devant la foule médusée qui vient d'assister à
son accident et, dès lors, n'a de cesse de retrouver Santini. Sa famille
le croit fou lorsqu'elle le voit convoquer d'urgence les représentants
du personnel de son usine à qui il annonce l'abandon des trois-quarts
de ses parts à ses ouvriers. Puis il apprend que le nommé Santini
a tenté de se suicider la même nuit après avoir été
licencié de son emploi d'huissier parce qu'il n'avait pas les moyens
de s'acheter une nouvelle paire de chaussures, et se rend à son chevet
à l'hôpital. Décidé à faire son bonheur
à tout prix, il finit par lui acheter un hôtel particulier. Mais
Santini veut aussi que sa nièce, Maria, quitte Nanni, le plombier qu'elle
aime, pour épouser un noble, le duc de Sorino. Constatant finalement
que Santini n'est jamais satisfait de son sort, Carlo refuse d'aller contre
le désir de Maria et met le duc à la porte. À nouveau
écrasé par une voiture, il apprendra par le juge suprême
que c'est ce dernier acte qui lui vaut son salut car il est écrit dans
les Évangiles que « celui qui voudra se perdre se sauvera ».