Lorsque de mystérieux vaisseaux venus du fond de l’espace surgissent un peu partout sur Terre, une équipe d’experts est rassemblée sous la direction de la linguiste Louise Banks afin de tenter de comprendre leurs intentions. Face à l’énigme que constituent leur présence et leurs messages mystérieux, les réactions dans le monde sont extrêmes et l’humanité se retrouve bientôt au bord d’une guerre absolue. Louise Banks et son équipe n’ont que très peu de temps pour trouver des réponses. Pour les obtenir, la jeune femme va prendre un risque qui pourrait non seulement lui coûter la vie, mais détruire le genre humain…
Esthétiquement le langage des Aliens est pas mal. Pour le reste : le refrain "je ne regrette rien même la pire des douleurs", l'histoire d'amour, l'appel à l'unité des peuples, les plans inspirés de Terence Malick sont des plus lourds.
Le langage offert en cadeau, censé être super important est, au bout du compte, à peine digne de la méthode globale avec son répertoire de mots (sauf qu'on nous fait croire, qu'on ne sait comment, il s'affranchit du temps).
On aimerait un peu plus de concret dans le merveilleux. En quoi le portugais sonne différemment des autres langues romanes ? Quels sont les derniers mots de la femme de Chang ? Autant d'éléments enfin un peu originaux auxquels Villeneuve, embarqué dans son fatras philosophique humaniste un peu niais, ne se donne pas la peine de répondre.
Jean-Luc Lacuve le 31/12/2016