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Dans
un cabaret, assis à une table en attendant Stella, la jeune ballerine
qu'il aime, Hoffmann raconte à ses amis ses malheureuses amours passées.
Il aima trois femmes, Olympia, Giulietta et Antonia. Olympia était
une ravissante poupée animée par l'artisan magicien Coppelius,
qui détruisit son oeuvre par cupidité. A Venise, Hoffmann fit
la connaissance de Giulietta, une courtisane qui voulait lui ravir son âme.
Il aima enfin Antonia qui était tuberculeuse et qui mourut d'avoir
trop chanté. En fait, ces trois femmes n'étaient que les trois
facettes d'un même être : l'Éternel Féminin, la
Femme que tout Homme recherche. Et l'homme doit accepter chacune d'elles,
sinon le bonheur lui sera refusé. Hoffmann comprend sa méprise
et s'enivre. Stella vient enfin au rendez-vous. Mais déçue par
l'attitude d'Hoffmann, elle part au bras de Lindorff, un personnage corrompu
qui était, dans les trois contes, le rival direct d'Hoffmann.