Accueil Fonctionnement Mise en scène Réalisateurs Histoires du cinéma Ethétique Les genres Les thèmes Palmarès Beaux-arts

Le bossu

André Hunebelle
1959

D'après le roman de Paul Féval. Avec : Jean Marais (Henri de Lagardère), Bourvil Bourvil (Passepoil), Sabine Sesselmann (Aurore de Nevers / Isabelle de Caylus), Jean Le Poulain (Peyrolles), Hubert Noël (Philippe de Nevers), Paulette Dubost (Dame Marthe), Paul Cambo (Philippe d'Orléans), Georges Douking (Le marquis de Caylus), François Chaumette (Philippe de Gonzague). 1h45.

Le prince Philippe de Gonzague décide de se débarrasser de son cousin, Philippe de Nevers, dont il convoite la femme et la fortune. Nevers est, secrètement, l'époux d'Isabelle de Caylus qui lui a donné une fille, Aurore, un an auparavant. Gonzague charge Peyrolles, son âme damnée, d'agir. Mais, à deux reprises, un gentilhomme chevaleresque, Henri de Lagardère, vient prêter main-forte au prince, il ne peut cependant empêcher le lâche assassinat de Nevers par Gonzague en personne, masqué.

Lagardère fait serment au mourant de le venger et de prendre soin de l'enfant qu'il emporte en Espagne avec son fidèle Passepoil. Les années passent. Gonzague, qui est parvenu à épouser Isabelle, obtient du Régent que se tienne un conseil de famille devant statuer sur la succession de Nevers.

Lagardère rentre alors en France pour faire triompher les droits d'Aurore, qui l'aime, et châtier l'assassin de son père. Il endosse la silhouette d'un bossu afin d'approcher, sans être reconnu, Peyrolles et Gonzague. Il réussit ainsi à se faire inviter au bal du Régent afin de présenter Aurore.

Mais le traître parvient à faire enlever la jeune fille. Le bossu, après avoir fait parler Peyrolles, vient la délivrer chez Gonzague avec lequel, s'étant défait de son déguisement, il engage un duel acharné, en présence du Régent et d'Isabelle de Caylus, prévenus par Passepoil. D'une botte foudroyante, Lagardère tue l'assassin de Nevers et reçoit Aurore des mains de sa mère.

Retour