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Film collectif de 11 courts venus de 11 pays et réalisateurs différents,
durant chacun 11 minutes, 9 secondes et une image, donnent 11 points de vue
sur l'attentat du 11 septembre 2001 à New York.
Les films de Claude Lelouch (France), Alejandro Gonzàles Iñárritu (Mexique) et Sean Penn (Etats-Unis) sont dans l'émotion pure, sans discours politique. Celui de Mira Nair (Inde), situé après le 11 septembre, mélange l'émotion et la mise en accusation des Etats-Unis, thème central des films de Youssef Chahine (Egypte) et Ken Loach (Angleterre). Danis Tanovic (Bosnie), Idrissa Ouedraogo (Burkina-Faso), Samira Makhmalbaf (Iran) et Amos Gitaï (Israël) déplacent le débat en évoquant la guerre ou la pauvreté dans leur pays. Enfin le dernier film, celui d'Imamura (Japon), métaphore sur un homme revenu transformé de la guerre contre les Etats-Unis, se conclut sur cette phrase : « Il n'y a pas de guerre sainte ».
Pour
évoquer l'ampleur de l'onde de choc du 11 septembre, pour témoigner de la
résonance de l'événement dans le monde entier, pour mieux saisir la dimension
humaine de cette tragédie, pour que la réflexion accompagne l'émotion, pour
donner la parole à chacun, un film collectif : onze réalisateurs d'origine
et de culture différentes, onze regards sur les événements tragiques survenus
à New York le 11 septembre 2001, onze points de vue engageant leur conscience
individuelle.