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Un
face-à-face, deux êtres qui se parlent, saiment et pourtant
se déchirent, vivent avec toute lintensité et lambiguïté
possibles la fluctuation de leurs sentiments
Elle, cest Germaine
de Staël, fille dun homme politique de lAncien Régime,
femme de lettres, personnalité en vue dans les milieux intellectuels.
Lui, cest Benjamin Constant, écrivain tenté par la politique,
membre très écouté des cercles libéraux, nommé
au Tribunat par Bonaparte, à qui, pourtant, il sopposera plus
tard. Leurs vies publiques respectives sont marquées par lengagement
et, souvent, lexil dans divers pays dEurope lAllemagne,
Londres ou Coppet, près de Genève, en Suisse et les retours
à Paris, en fonction des régimes politiques quils connurent.
Un face-à-face, deux êtres et différents moments, une douzaine de journées au long des dix-huit années de leur liaison : disputes, séparations voulues ou forcées, aventures parallèles, mariages et remariages (jamais ensemble), naissance de leur fille adultère, ambitions politiques et littéraires qui se complètent ou se contrarient Et puis, toujours, du fond du cur, lessentiel simpose : ce besoin quils ont lun de lautre, jusquau jour de 1814 où ils ont décidé de se séparer. Dernier et déchirant dialogue dans le jardin du château de Coppet. «Le bonheur nest pas pour moi», constatait Germaine au début de leur liaison. Benjamin remarque maintenant, en évoquant la mort : «Si la mienne vient sans douleur, elle sera la bienvenue.»
Version cinéma
du feuilleton télévisé Germaine et Benjamin relatant
la liaison, de 1794 à 1812, de Madame de Staël et Benjamin Constant
; querelles, séparations, retrouvailles jalonnent, jusqu'à l'adieu
définitif, le cours tumultueux de cet amour qui justifie le mot de
Doillon : "Les sentiments ne sont pas une ligne droite, ni une autoroute".