François Donge est un riche industriel provincial, solide et bien établi dans la vie. Amateur de femmes, on pourrait le croire blasé, lorsqu'il rencontre à Paris une jeune fille qui lui plait et qu'il aborde en vain, De retour chez lui, il a la surprise de retrouver la charmante inconnue. Mieux encore. Élisabeth d'Onneville est la sur de Jeanne, fiancée de Georges Donge, le propre frère de François. François, l'égoïste, François, l'homme des passades, est subjugué par la fraîcheur d'Elisabeth.
Une marieuse, Madame d'Ortemont, spirituelle et autoritaire, prend les choses en mains : le même jour, les deux frères Donge épouseront les deux surs d'Onneville. Dix ans passent, François vient d'être emmené d'urgence à la clinique, soi-disant empoisonné par des huîtres comme l'affirment la famille, le médecin et même la presse locale.
En réalité empoisonné par sa femme, cette Bébé, qui devant ce début d'agonie demeure froide et impénétrable. François lutte contre la mort le juge d'instruction et le parquet ne peuvent agir et le moribond tente de retrouver l'image de la tendre Elisabeth et la promesse du bonheur à deux entrevues autrefois.
La jeune femme a été mise rapidement en face de la réalité alors qu'elle poursuivait ses rêves. Avertie par un indice, elle a questionné François. Cyniquement celui-ci a reconnu les faits : non, il n'esquive aucune rencontre, même facile, même vulgaire. C'est ainsi qu'il a pris pour maîtresse la femme du docteur Jalabert qui a pu obtenir ainsi des subventions pour cette clinique où François meurt aujourd'hui.
Un professeur appelé à son chevet veut tenter une grave opération. François y consent, il veut reconquérir sa femme que, seule, il a vraiment aimée. Mais tout est fini pour Elisabeth. En ce jour d'anniversaire, elle voit arriver le commissaire. François Donge est mort, la justice s'affaire.