Vedette du Théâtre des Variétés, Nana, par sa conduite scandaleuse, bouleverse la vie mondaine de Paris. Pour elle, le banquier Steiner a abandonné son amie, la chanteuse Rose Mignon, et dilapidé sa fortune.
Après lui, Nana devient la maîtresse du comte Muffat, le chambellan de l'Empereur Napoléon III. Le comte délaisse son foyer à tel point que sa femme, Sabine, finit par le quitter. Tandis que Nana vient de se découvrir un nouveau soupirant : le duc de Vandeuvre qui fait tout ce qui est en son pouvoir pour supplanter le comte Muffat dans le coeur de la courtisane.
Effrayée soudain par les passions qu'elle suscite, Nana abandonne la vie parisienne et décide de vivre avec son ami et partenaire Fontan. Mais sa légèreté de moeurs finit par lasser le comédien, qui la chasse.
Nana revient au comte Muffat qui connaît quelques mois de bonheur en sa compagnie. Abandonnant tout espoir de posséder un jour celle qu'il aime éperdument et accablé de dettes, le duc de Vandeuvre se suicide au moment où Nana avait décidé de le rejoindre. Dans une crise de jalousie, le comte Muffat étrangle celle qui l'a conduit à la ruine et au désespoir.
Charles Boyer apparait au générique avant Martine Carol et c'est bien lui que mettent en scène Christian-Jaque et Henri Jeanson, auteur des dialogues, pour une fresque historico-bourgeoise de l'empire qui n'a plus grand chose à voir avec Zola.
"Ben quoi, si vous me trouvez trop dénudée, couvrez-moi d'applaudissements"....