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Un
préambule au générique montre la mère de Jeanne d'Arc qui, en 1456, vient
lire, devant les prélats assemblés à Notre-Dame de Paris, une requête pour
la révision du procès de sa fille. Puis retour à Rouen en 1431 pour le procès.
Devant ses juges partagés, Jeanne fait face avec simplicité en affirmant l'authenticité
de sa mission. Les Anglais qui veulent sa perte se livrent à de sourdes pressions.
Scènes de prison. Abjuration de Jeanne au cimetière de Rouen. Rétractation
de Jeanne. Condamnée pour parjure, elle meurt sur le bûcher.
Bresson
s'en tient à ce que l'histoire a retenu. Il s'appuie sur des documents irréfutables
du procès, auxquels le texte est entièrement emprunté. Tout le film est dans
la conception de Jeanne selon Bresson : une fille orgueilleuse, qui tient
tête jusqu'à l'insolence, une fille qui refuse le compromis, qui est comme
habitée par la grâce, et qui lutte pour sa liberté intérieure. Conception
aussi intransigeante que celle qu'avait Bresson du cinématographe.