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Anna est réalisatrice, elle va de ville en ville pour présenter
son film. Elle arrive à Essen, en Allemagne. Le soir même, après
la présentation au cinéma le Roxy, elle se fait raccompagner
par un jeune instituteur, Heinrich Schneider, mais elle le renvoie au dernier
moment. Ils se revoient le lendemain. Heinrich évoque les interdits
professionnels qui ont frappé l'un de ses amis; il souhaite qu'elle
reste. Mais Anna refuse et prend le train pour Cologne. Là, profitant
d'un retard lors d'une correspondance, au buffet, sur le quai, dans le hall
de la gare, elle revoit Ida, une amie polonaise de sa mère, autrefois
installée en Belgique et qui vit aujourd'hui en Allemagne. Ida lui
rappelle le souvenir de son fils qui devait se marier avec Anna.
Dans le couloir du rapide qui la mène vers Bruxelles, un jeune homme, allemand, l'aborde amicalement. Il lui fait part de sa volonté de s'installer à Paris, en France, ce pays qu'on lui a présenté comme étant celui des libertés.
A Bruxelles, sur le quai de la gare, Anna rencontre sa mère qu'elle n'a pas vue depuis trois ans. Les deux femmes se confient. La mère parle des difficultés qui surgissent à l'intérieur du couple avec la crise; la fille raconte sa difficulté à s'attacher aux gens, son expérience homosexuelle.
Anna arrive à la Gare du Nord où l'attend son ami Daniel. Il la désire. Mais dans la chambre d'hôtel qu'ils viennent de louer, Daniel est tout autre, comme en proie à une crise de désespoir. Il se refuse à elle.
Seule, sur son lit, Anna écoute les messages de son répondeur; rendez-vous professionnels, d'amour et d'amitié, symboles de sa vie, de sa solitude.
Montre,
sur un ton neutre, une jeune femme cinéaste voyageant en Europe. Elle
fait des rencontres, exprime son insatisfaction, perçoit l'ambiance
de crise générale et renforce sa relation avec sa mère.