Une femme est assise à une table. Son regard est fixé sur sa tasse de café. Elle porte un chapeau et un manteau en fourrure et le radiateur très visible à ses cotés renforce l'idée du froid. Elle n'a d'ailleurs pas enlevé le gant de la main qui ne sert pas à prendre le café. Elle est dans un «automat», restaurants qui délivrent automatiquement alimentation et boisson en introduisant de la monnaie dans la machine.
La solitude de la jeune femme est renforcée par le fait que le peintre a choisi de mettre en évidence une chaise vide en face d'elle. Seule la coupe de fruit tranche par ses couleurs vives. Grâce au reflet de la vitre, Hopper fait disparaître la rue derrière la femme laissant la place à une immense étendue de nuit où ne se reflètent que les lampes de l’automat.