Son génie de décorateur se révèle à son apogée dans le paravent aux Pruniers blanc et rouge, traversé en son centre d'une rivière onduleuse rehaussée d'argent, avec de part et d'autre les troncs moussus de deux pruniers, traités sans cerne et semés de tarashikomi (couleurs superposées avant d'avoir séché et qui se diluent l'une dans l'autre). Cette œuvre se distingue par sa science de la composition et sa parfaite maîtrise technique: courbes et cercles, thème permanent de ses recherches, semblent se cristalliser dans le cours d'eau sur lequel se dessine l'arabesque des vagues.