Peint à Auvers-sur-Oise, vers 1873-1875, lorsque Cézanne était le plus proche des impressionnistes, ce tableau révèle à quel point la palette de l'artiste devenait considérablement plus claire que dans les toiles sombres et lourdes des années 1860. L'artiste utilise des reflets de couleurs vibrantes et la texture est devenue mobile et active. En même temps, la solidité de la forme et la densité de la peinture servent moins à fixer une impression passagère de la nature qu'à faire ressortir les qualités immuables de la nature.