Dieric Bouts s'est inspiré d'une ancienne formule byzantine, la Vierge affectueuse (glykophilousa), alors populaire aux Pays-Bas. Il s'est néanmoins dispensé du fond d'or et et du halo de la pratique byzantine. Il a doté le tableau d'une tendresse et d'une simplicité que l'on ne trouve pas dans les icônes. Avec son modelé subtile et de la chair, l'artiste acroit l'illusion de se trouver devant des êtres vivants. En se concentrant sur la tendre relation entre une mère et de son fils, sa représentation met l'accent sur les émotions humaines et renforce l' expérience intérieure de la dévotion privée.