Marie-Guillemine Benoist se représente habillée à l'antique, ou selon le goût vestimentaire d'Elisabeth Vigée Le Brun pour les drapés, tenant fermement ses pinceaux et sa palette dans la main. Elle peint un détail de Bélisaire demandant l'aumône, le tableau qui a permis à Jacques-Louis David d'être agréé à l'unanimité par l'académie en 1781. En empruntant l'œuvre à David, non seulement, elle rend hommage à celui qui l'a formé, mais elle souligne sa filiation, au même titre que tous les jeunes étudiants masculins passés dan son atelier.