Le Musée byzantin et chrétien d'Athènes est l'un des plus importants de Grèce, pour les collections d'art de l'Antiquité tardive et du Moyen Âge byzantin et post-byzantin. Organisé en deux ailes : l'une pour l'époque byzantine (du ive siècle à 1453), l'autre pour l'époque post-byzantine (de 1453 au xxe siècle), le musée possède plus de 25 000 objets : sculptures, icônes, fresques murales, céramiques, tissus, manuscrits et mosaïques, provenant de toutes les régions touchées par la culture grecque byzantine.
Le musée est organisé autour d'une cour avec au centre une fontaine, réplique de celle du monastère de Daphni. Deux loggias borde la cour à l'est et à l'ouest tandis que le sud est occupé par la villa Ilissia. Cependant, les collections sont présentées dans deux ailes souterraines construites entre 1993 et 2010. L'une consacrée aux collections byzantines (du ive siècle à 1453) inaugurée en 2004 et l'autre aux collections post-byzantines (de 1453 au xxe siècle) inaugurée en mars 20101. Entre 1999 et 2010, une partie des travaux a été consacrée à la création de lieux de conservation (à température et hygrométrie régulées) de l'immense collection d'icônes qui ne peuvent toutes êtres exposées. L'objectif à terme serait d'intégrer le musée dans un parc archéologique comprenant également le site antique du Lycée d'Aristote dans un grand parc écologique
Construit au IVe siècle avant Jésus-Christ, habité et reconstruit jusqu’au IVe siècle après JC, le Palestre sera finalement abandonné et détruit. « La construction de baraquements militaires du XIXe siècle, utilisés jusque dans les années 1960, a fortement abîmé la structure », ajoute-t-elle. De l’époque d’Aristote, il ne reste d’ailleurs plus rien, si ce n’est quelques poteries. Heureusement, les murs révèlent des indices, que seuls les archéologues savent décrypter. Un projet financé par les paris sportifs « Au temps d’Aristote, les élèves s’entraînaient à la lutte et étudiaient sur des parchemins dans des pièces situées autour de la cour centrale », explique-t-elle. Le Palestre ferait partie du « Lycée », un des trois gymnases d’Athènes, lieu où l’on éduquait les éphèbes. C’est là qu’à été fondé par le philosophe l’école « péripatéticienne », qui tire son nom de son goût pour la marche pendant ses leçons.