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Edito Par Serge DAVID, président

A près l’euphorie de ce début d’année qui a vu le LUX reconnu par ses pairs comme étant l’une des meilleures salles françaises de l’année 2015, nous sommes aujourd’hui confrontés à la dure réalité du terrain. Ce classement flatteur nous a momentanément fait oublier les difficultés classiques que rencontre une institution comme la nôtre au quotidien. Très vite, la question d’une programmation de qualité, équilibrée, tenant compte de notre ligne éditoriale, de la concurrence et de l’actualité cinématographique du moment allait de nouveau reprendre toute sa place et très vite, les yeux rivés sur le compteur des entrées, nous serions un certain nombre dans l’équipe à nous rendre compte de la fragilité de notre entreprise.

En effet, aux difficultés inhérentes à la mise en œuvre de notre projet culturel, s’ajoutent d’autres problèmes qui, s’ils ne sont pas nouveaux, provoquent toujours autant d’incompréhension lorsqu’ils resurgissent. Sans arrêt rappeler l’histoire pour convaincre nos interlocuteurs de notre légitimité à être là, quelque part incontournables, initiateurs de tels ou tels autres projets faisant partie maintenant du paysage culturel local et refaire la même pédagogie et réexpliquer sans cesse les méandres d’une profession qui campée sur ses fondamentaux n’a que très peu évolué, sont ces derniers temps notre lot.

Depuis 55 ans, les enjeux sont toujours les mêmes : comment confronté à un secteur commercial très concurrentiel, faire émerger un projet culturel au service de la collectivité, enraciné dans une zone géographique défavorisée et confrontée à une économie fluctuante et sans cesse remise en question. Nul n’étant prophète dans son pays, nous sommes bien obligés de constater le fossé qui nous sépare de nos interlocuteurs de tous poils, lesquels ne voulant que notre bien, régulièrement se penchent sur notre sort pour pensent-ils, améliorer notre situation !

Leur dernière trouvaille : baisser nos subventions. Moins trente mille euros sur trois ans à partir de 2017. Ajoutée aux trente mille déjà supprimés ces dernières années, cette baisse totale représente 22 % de notre subvention principale. Bel effort ! Est-ce que cette baisse sanctionne une gestion défaillante ? Une gabegie dans nos comptes qui verrait le président et ses directeurs s’en mettre plein les poches ? Un non-respect de notre cahier des charges qui nous dé- tournerait de nos obligations culturelles ? Des mauvais chiffres de fréquentation qui affaiblirait notre situation ? Non, rien de tout cela. Notre fréquentation bat des records, nos bilans économiques sont bons, notre masse salariale, comparée à d’autres institutions culturelles de l’agglomération, est particulièrement faible et le travail réalisé par l’ensemble des membres de l’association, salariés et bénévoles, est régulièrement cité en exemple par l’ensemble de notre profession (voir le début de cet édito). Nos interlocuteurs, à la manœuvre dans cette mission de baisse générale des financements, ont bien conscience de tous ces éléments. Pour justifier leur démarche et se donner bonne conscience, ils ont imaginé un dispositif qui, les mettant au centre de la scène, va nous contrain dre à faire des économies et faire en sorte que la pilule soit un peu moins amère à avaler.

Hausse des tarifs, abonnement commun avec le CDI, diffusion de publicités culturelles sur nos écrans, toutes choses que nous aurions faites indépendamment de cette scénographie raboteuse de revenus. L’honneur est sauf et le conflit évité. Sur les bases de notre fréquentation actuelle, nous serons en mesure d’absorber cette baisse de subvention. Mais plus de marge pour développer des projets nouveaux. Rien ne dit que dans les années futures, nos spectateurs répondront toujours présents en si grands nombre. Faire reposer l’avenir de notre action uniquement dans leurs mains, c’est avoir une bien piètre idée de ce que pourrait être une vraie politique culturelle qui au lieu de pénaliser les institutions performantes, au contraire les reconnaîtrait à leur juste valeur en s’appuyant sur elles pour valoriser notre ville et notre agglomération.

Romuald Poretti, la fibre militante et durable. Portrait par Xavier ALEXANDRE, adhérent

Pour qui s’interroge sur la pertinence des stages de découverte en entreprise dès la classe de 3e, Romuald Poretti peut apporter un témoignage positif. Ce qui lui fait dire : « Le cinéma, ça a commencé tôt. » Bon, il faut dire quand même que le hasard a bien fait les choses.

Quand on est collégien, à la fin des années 1980, à Saint-Amant-de-Boixe (1200 habitants), en Charente, le cinéma c’est d’abord les blockbusters, ces productions à grand frais et aspirateurs de recettes, qu’on va voir dans la ville cheflieu, Angoulême. « En fait, pour ce stage, raconte Romuald, je n’avais pas d’idée particulière. Avec un copain, on savait surtout qu’on voulait quelque chose en ville. »

« On a fait comme ça plusieurs magasins. Sans succès. On passe devant un cinéma, « L’Eperon ». Pourquoi pas ? Le directeur a bien voulu nous prendre. Et puis, sympa à la fin du stage, il nous a invité à dîner avec son collègue, qui s’occupait de la salle d’art et essai d’Angoulême. Elle se trouve aujourd’hui au sein du Cité internationale de la bande dessinée et de l’image. »

A la fin du repas, les deux collégiens se retrouvent avec une invitation chacun à aller voir un film. « C’était La Garçonnière de Billy Wilder. » Romuald découvre un cinéma bien différent de celui qu’il connaissait. « Je ne sais pas si j’aurai eu la même réaction à 14 ans devant un Robert Bresson, par exemple », avoue-t-il. Mais un intérêt nouveau s’est déclenché chez le collégien d’alors. « Pendant ce dîner, le directeur de ce ciné d’art et essai, Gilles Marchal -il est toujours en poste- nous avait parlé d’une section « audiovisuel et cinéma » au lycée d’Angoulême. » Romuald postule avec succès. Il y est admis à son entrée en seconde. En même temps que le bac, il prépare un CAP de projectionniste. « On a tous un CAP dans la famille. »

Double diplôme en poche, quelle fac offrant une filière cinéma ? Poitiers ? Mmmh… Bordeaux ? Trop portée sur l’histoire. Paris ? Trop chère la vie là-bas. Ce sera Caen, en Arts du spectacle. « J’y arrive en 1994 pensant y rester deux, trois ans. » C’est connu, on dit ça et puis… Nécessité fait loi. Le CAP de projectionniste est bien utile. Au Lux, pour les Nuits, oui, mais ça ne pourra être que bénévolement. Au Café des Images, en revanche, une place est à prendre.

Banco. Romuald y reste deux ans. « Incompatibilité d’humeur », résume-t-il sobrement pour expliquer son départ du cinéma d’Hérouville-Saint-Clair. Il a, il est vrai, un autre fer au feu, un festival du court-métrage, qu’il a lancé à l’université. Sa création devenue les « 5 jours tout court » au Lux, est une aventure de neuf éditions en dix ans, de 1996 à 2006. Pendant cette décennie, Romuald gagne ses galons d’animateur. « Je monte en 1998 une Nuit du grand frisson. On fait salle comble. »

De bénévole, le voilà permanent, grâce à un « emploi jeune ». S’il lui faut par nécessité budgétaire arrêter les « 5 jours tout court », l’expérience acquise l’oriente vers le développement d’une programmation à l’amphi Daure du campus 1. La communication du Lux entre dans son domaine, ainsi que les animations. Son domaine touche plus particulièrement les documentaires, avec tout ce qui tourne autour de l’engagement et du militantisme.

C’est ainsi que presque naturellement, quand le projet de la cafétéria a été refondu il y a cinq ans, Romuald a incité à se tourner vers le commerce équitable, vers des fournisseurs de la région. « On a gagné l’adhésion du public », sourit-il, associant tous les membres de l’équipe à cette orientation. Chacun a sa spécialité par la force des choses. « Mais, ce qu’il a de bien au Lux, insiste-t-il, c’est qu’on apprend tous à être polyvalents et on peut y développer ses envies. »

PRENEZ DATE > ASSEMBLEE GENERALE ANNUELLE L’Assemblée Générale de l’Association Cinéma LUX aura lieu le samedi 11 juin à 10h00 au Cinéma LUX. L’Assemblée Générale est ouverte à toutes et tous mais seules les personnes ayant fait la démarche d’adhérer et à jour de leur cotisation pourront prendre part aux votes. Le Cinéma LUX compte quelques 130 adhérents qui œuvrent bénévolement à la vie associative et au fonctionnement quotidien du Cinéma (administration, accueil, cafétéria, communication…). Pour plus de renseignements sur la fonctionnement associatif du Cinéma LUX : fabienne@cinemalux.org


Cannes, son festival, ses marches, son palais. TRIBUNE Par Gautier Labrusse, codirecteur

A ux marches du palais / Aux marches du palais / Y a une tant belle fille, Lonla / Y a une tant belle fille. Ça aurait été chouette que les festivaliers entonnent cette ballade populaire quand Julia Roberts, héroïne de Money Monster, montait pour la première fois les 24 marches du Palais des Congrès de Cannes ou bien quand Isabelle Huppert, recordwoman en la matière, les montait et descendait pour la vingtième fois, elle pour Elle de Verhoeven. Ça les aurait changés de l’Aquarium de Camille Saint-Saëns pêché dans le Carnaval des animaux, hymne éternel du festival qu’on entend aussi dans Les Moissons du ciel de Malick, ou dans La Belle et la bête de Disney, et puis dans quelques pubs aussi... Joli thème, tournoyant et scintillant, évoquant à la perfection le monde des contes de fées et pays imaginaires, avec des notes de l'harmonica de verres (souvent jouées au glockenspiel ou au célesta) et des arpèges descendants de piano, « De la baleine à la sardine et du poisson rouge à l'anchois dans le fond de l'eau chacun dîne d'un plus petit que soi...», ce sont les mots qui y a mis Francis Blanche et qui sont, certes, appropriés. Mais vous vous imaginez l’écouter en boucle pendant une heure !? C’est le temps qu’il avait fallu en 1967 à BB (pour les plus jeunes : cet acronyme ne signifie pas Bed and Breakfast mais Brigitte Bardot) pour braver la foule de ses fans en délire et des paparazzis et arriver en haut des marches ! Record à battre. Il faut dire qu’elles en ont vu, les marches, défiler des milliers de stars dans des tenues resplendissantes au milieu des flashs crépitant sur leur tapis rouge. Celui-là, si on le déroulait au rythme de ses changements (trois fois par jour), il mesurerait environ 2 km ! Si vous êtes collectionneurs, allez donc faire un tour dans la décharge à ciel ouvert de Villeneuve-Loubet : vous y trouverez de quoi faire quelques belles carpettes. Sachez cependant que ce fameux tapis n’a pas toujours été rouge : de 1946 à 1949, il était bleu ! On doit sa couleur rouge à la femme du maire de Cannes, qui la trouvait plus flatteuse pour ses robes de soirée. Glamour, LUX et volupté ! Côté hommes, il n’y a guère eu que Picasso pour enfreindre la règle du sacro-saint smoking et oser porter une veste en peau de mouton. Je n’ai pas vu passer Iggy Pop cette année, mais j’espère qu’il était torse poil ! Ce qui nous amène aux femmes et à cette manie qu’elles ont de chatouiller Tartuffe : Couvrez ce sein que je ne saurais voir / Par de pareils objets, les âmes sont blessées / Et cela fait venir de coupables pensées. Ce fut Simone Silva, pin-up suspendue aux bras de Robert Mitchum, Miss Festival 1954 jusqu’à ce qu’elle ait la mauvaise idée de retirer son soutien-gorge et fasse scandale, la Madone qui fit sensation dans son déshabillé signé Jean-Paul Gaultier composé de la fameuse brassière conique et d’une culotte taille haute, Sophie Marceau qui perdit une bretelle de sa robe, petit accident de décolleté immortalisé par les photographes et qui fit le tour de la planète, et, après elle, Lio dont on put contempler les fesses à peine camouflées sous sa minirobe, enfin cette star du porno qui soulevait sa robe à l’envie mais avait oublié qu’elle ne portait pas de culotte. Le festival était pourtant déjà amputé de sa sulfureuse prolongation à Mandelieu-laNapoule, les fameux hot d’or. Une provocation ? Une protestation ? Je reviens une seconde sur Sophie Marceau, non pas pour – oups ! – son petit accident de bretelle, mais pour –oups ! – son petit accident de bouteille. C’était cinq ans plus tôt pour la remise de la palme aux frères Dardenne pour Rosetta : un discours aussi décousu que sa robe 5 ans plus tard et son cerveau éméché, des bafouillages, des huées, l’interruption de Kristin Scott Thomas, la maîtresse de cérémonie. Petite parenthèse à nouveau : cette année, Laurent Lafitte a succédé à Lambert Wilson en tant que maître de cérémonie. Ce dernier a déclaré qu’il ne remettrait plus un pied à Cannes : ras-le-bol qu’on l’appelle Christophe Lambert ! Parenthèse fermée.

J’en reviens aux marches, au bas des marches plus exactement où à deux reprises et à vingt ans d’intervalle, les photographes ont fait la grève du shoot, à chaque fois pour faire payer aux artistes en question leur snobisme. Première victime : Paul Newman, au passage duquel les paparazzis déposèrent leur appareil à leurs pieds ; deuxième victime : Isabelle Adjani, l’année de L’Eté meurtrier, avec la même punition et une double peine car tous les photographes lui tournèrent le dos. Elle ne s’est pas fait tirer le portrait, mais elle a pris sa revanche, quelques années plus tard, en tyrannisant le jury dont elle était la présidente : obligation d’assister aux séances du matin et avant ça, obligation de prendre le petit-déjeuner avec elle à 07h45 : au menu radis, poivrons grillés et protéines de synthèse… Ils auraient sans doute préféré le petit-déjeuner tricolore du président Depardieu qu’il se faisait servir au Majestic : un verre de rosé, un autre de blanc, un dernier de rouge ! Certains n’ont pas digéré, Nani Moretti en tête qui, au moment de la délibération, complote contre elle et se fait traiter de « Machiavel » ; Mike Leigh, ensuite, qui lui lance pique sur pique et écope du surnom de « nain de jardin » ! Espérons que Miller aura eu moins de déboires cette année. En fait de boire, ça me fait penser à Polanski qui, pour imposer Barton Fink, a saoulé son jury la veille de la cérémonie et les a fait voter dans la foulée. Mais revenons à nos moutons.

Ah, il s’en passe des choses pendant la montée des marches ! Les stars y font souvent leur show, s’embrassent à pleine bouche à l’instar de Ryan Gosling et Nicolas Winding-Refn, improvisent une danse un brin déjantée, comme celle de QT et de Mélanie Laurent … Dans le registre des débordements, QT a eu son lot : on se souvient qu’accueilli sous les huées pour la remise de sa Palme d’Or (Pulp Fiction), il avait répondu à ses détracteurs par un magnifique doigt d’honneur. Digne héritier de Maurice Pialat, dont le poing rageur pour la Palme d’Or contestée qu’il reçoit avec Sous le soleil de Satan restera dans les mémoires, au même titre que la phrase cinglante qui accompagne son geste : « Si vous ne m’aimez pas, je peux vous dire que je ne vous aime pas non plus ». Eh oui ! Cannes c’est aussi la foire d’empoigne. Ça me rappelle la fois où JCVD et Dolph Lundgren en étaient venus aux mains après quelques échanges virulents et avaient dû être séparés sur le tapis rouge lors de la présentation d’Universal Soldier… Une bagarre, il y en a eu une juste avant le festival : Le Palais a été le théâtre d'une attaque terroriste ! Quatre individus cagoulés, avec armes et sacs à dos, se sont engouffrés dans le « bunker », poursuivis par des policiers qui les tenaient en joue. Du haut des marches, l'un des terroristes a tiré une rafale d'arme automatique, faisant s'écrouler à terre passants et policiers ! Bon, c’était une attaque fictive, une simulation en plein jour avec quand même 200 figurants ! Pour accueillir les assaillants, les marches avaient été parées d’un tapis… bleu ! Le tapis rouge, c’est pour les robes de soirée… ça ferait peut-être un bon film ? «Cannable» et «prêt à palmer» comme les films primés que récusait Serge Daney ? A l’instar de Chabrol qui avait lâché: «Le propre des festivals, neuf fois sur dix, consiste à primer l'académisme. [...] La plupart du temps, le Festival de Cannes consacre ce qui est déjà consacré, [...] des cinéastes connus qui présentent des films un peu plus faibles que d'habitude.» On vérifiera ça rapidement, car la certitude c’est que, cette année, la sélection et ses auteurs c’est plutôt la Mecque plus ultra… ■

Festival Premiers Plans de Angers RETOUR DE FESTIVAL Par Jean-Yves LINOT, adhérent

Après Carthage (Lettre n°8) et Cannes, voici plus près de chez nous, Angers et son festival Premiers Plans qui a lieu dans la dernière dizaine de janvier. Pas forcément la période idéale pour apprécier la douceur angevine, mais l'ambiance chaleureuse des salles combles fait vite oublier la fraîcheur hivernale.

Premiers Plans : il s'agit effectivement de montrer des premiers longs et courts métrages européens (-et français- bizarrement mis dans une section à part). Un grand nombre de ces films sont distribués et on a pu voir récemment dans les salles : Prejudice d'Antoine Cuypers, Keeper de Guillaume Senez, tous deux récompensés dans le palmarès.

A cette sélection officielle, s'ajoutent d'autres compétitions : celle des films d'écoles (Femis, London Film school...), des films d'animation et, plus original, la lecture publique de scénarii -qui pour les plus talentueux et chanceux d'entre eux se transforment en films -montrés pendant le festival deux ou trois ans plus tard. Dans d'autres sections, des films sont présentés hors compétition ou dans un foisonnement d'hommages et rétrospectives. Par exemple, cette année on a pu voir tous les films de Milos Forman, depuis sa période tchèque des années 60 (avec notamment une des comédies les plus féroces jamais réalisées, Au feu les pompiers !) jusqu'à son dernier film de la période américaine en 2006.

Arnaud Desplechin étant président du jury, une rencontre était organisée au cours de laquelle il a parlé de son cinéma et de sa conception de la mise en scène. Il y eut d'autres rencontres avec Alain Cavalier et Michael Lonsdale à qui le festival rendait hommage. Voilà un festival sans paillettes, ouvert à tous, qui en 28 ans d'existence a su se faire une renommée assez importante pour attirer les (futurs) grands noms du cinéma et alimenter la curiosité d'un public diversifié et plus nombreux chaque année

Festival Premiers Plans Créé en 1989, le festival est devenu un rendez-vous important du septième art. Il a permis de révéler plusieurs cinéastes comme Arnaud Desplechin, François Ozon, Mathieu Amalric, Nick Park, Fatih Akin, Matteo Garrone ou Nuri Bilge Ceylan.

Cinéma LUX 6 avenue Sainte Thérèse 14000 CAEN Tél. 02 31 82 29 87 lettredelux@cinemalux.org www.cinemalux.org. Cinéma Art et Essai 3 salles Recherche & Découverte Patrimoine & Répertoire Jeune Public Europa Cinémas. Cafétéria, Boutique, Vidéoclub. Association Loi 1901. SIRET N° 780 708 228 00017, APE N°5914 Z, Direction de publication : Serge DAVID.
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